Plus de 600 élèves du CES Raymond Bouckat de Libreville encore assis à la Maison faute des classes disponibles

Alors que le premier trimestre de l’année scolaire 2021-2022 tire à sa fin, plus de 600 élèves de  6ème (anciens comme nouveaux) du CES Raymond Bouckat situé à Mindoube 2 dans le 5ème arrondissement de Libreville, sont encore assis à la Maison et ne savent pas s’ils reprendront le chemin de l’école comme leurs congénères.

À l’entame de l’année sur un peu plus de 600 redoublants, plus de 900 écoliers admis en 6ème  y ont été orientés, alors que les 17 classes pédagogiques du CES public ne peuvent en recevoir tout au plus que 1020, à raison de 60 élèves par classe.

Les bâtiments n’étant pas extensibles à souhait, l’administration de l’école a dû laisser en rade plus de 600 jeunes gens, promettant de les reloger dans les nouvelles structures du Lycée du même nom, mitoyen du CES, que le Gouvernement avait pourtant promis de rendre opérationnel au tout début de la rentrée scolaire.

Un membre de l’administration scolaire qui a requis l’anonymat dit tout ignorer de la date de la livraison desdites classes, tant le Ministère lui-même tâtonne sur les délais.

Que finalement ces classes soient disponibilisées, il y aura manifestement une école à plusieurs vitesses dans la même école, à un niveau aussi sensible de la formation des élites (6ème), où certains élèves apprendront sur 3 trimestres, alors que d’autres ne seront évalués que sur 2 trimestres, voire moins, déplore notamment le Président de l’Association des parents d’élèves Ephrem Moumbogno.

Le cas du CES Raymond Bouckat n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt. Il y a fort à parier que des centaines, voire des milliers d’autres enfants soient dans la même situation.

Camille Boussoughou

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