La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon, Savina Ammassari a au terme d’un Webinaire régional de validation de la note de position commune des Organisations de la Société Civile du Bassin du Congo pour l’économie verte en Afrique centrale organisé le 27 octobre courant en prélude à la COP qui se tiendra à Glasgow en Ecosse en novembre 2021, apporté son soutien sur ces recommandations visant à lutter efficacement contre les changements climatiques en zone CEEAC.
« Le Système des Nations Unies au Gabon, à l’instar des autres partenaires au développement présents à cet atelier, ne ménagera aucun effort, lorsqu’il s’agira de soutenir la mise en œuvre de votre position commune. Son appui, dans la mesure du possible, s’articulera autour du soutien institutionnel et technique, la mise en réseau et le développement des partenariats, la facilitation des échanges avec les acteurs clés nationaux et internationaux, le renforcement des capacités techniques et le partage des connaissances », a indiqué Mme Ammassari.
L’atelier en ligne a été organisé par le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC et la Conférence des Ecosystèmes Forestiers Denses et Humides d’Afrique centrale (CEFDHAC), sous la présidence de la CEEAC.
La société civile œuvrant pour l’économie verte dans la sous-région recommande durant la COP 26, la prise en compte des Contributions déterminées au niveau national (CDN), appelées à être mises en œuvre urgemment.
Les CDN étant des plans climatiques nationaux qui mettent l’accent sur les actions climatiques, avec les objectifs, les politiques et les mesures que les gouvernements prévoient de mettre en œuvre pour répondre au changement climatique, et afin de contribuer à l’action climatique mondiale
Selon le récent rapport du Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC), la situation climatique mondiale est plus qu’alarmant. Même en limitant le réchauffement climatique, « les catastrophes naturelles devraient se multiplier et qu’une augmentation de la température au -delà de 1,5 °C causerait des dommages irréversibles à notre planète et mettrait en danger les écosystèmes y compris la biodiversité » dans les prochaines années.
Dans ses recommandations, la société civile de l’Afrique centrale veut également la prise en compte de la valorisation des stocks de carbone forestier et la lutte contre le conflit Homme/faune.
Camille Boussoughou