Le ministère gabonais de la Défense a annoncé dimanche dans un communiqué que le gouvernement gabonais a dépêché ce dimanche en République centrafricaine une dizaine d’enquêteurs pour faire la lumière sur les prétendues accusations d’exploitation et d’abus sexuels à l’origine du retrait par l’ONU des casque bleus du contingent gabonais fort de 450 hommes.
La Commission d’enquête nationale gabonaise est conduite par l’amiral, Gabriel Mali Odjoua, Secrétaire général adjoint du ministère de la Défense nationale. Elle enquêtera sur les sites précédemment sous responsabilité du contingent gabonais.
La commission sera supervisée par le général d’armée aérienne, Jean Félix Akaga, ancien commandant de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC), enquêteur national.
Pour des questions de transparence, le Gabon souhaite mener ses investigations conjointement avec le bureau de service de contrôles des nations unies.
Le 15 septembre dernier, le ministère gabonais de la Défense a annoncé dans un communiqué que l’ONU a décidé « ce jour » du retrait du contingent gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) pour des « allégations » d’exploitation et d’abus sexuels. Le Gabon a mis à disposition environ 450 soldats auprès de la MINUSCA. Libreville est engagé dans le conflit inter-centrafricain depuis 25 ans sans interruption. Quelques militaires 9 gabonais sont tombés sur le sol centrafricain durant cette longue participation à la consolidation de la paix.
Antoine Relaxe & Xinhua