Un bébé né par césarienne le 30 août dernier serait retenue contre le gré des parents à la l’Hôpital Mère et enfant Jeanne Ebori à Libreville pour une facture de 700 000 FCFA, a appris Gabonactu.com
Brunelle Obone Zue, assurée de la Caisse nationale de garantie sociale et d’assurance maladie (CNAMGS) a accouché par césarienne le 30 août dernier à Jeanne Ebori. Le bébé et la maman se portent bien. Seulement, selon des documents consultés par la rédaction de Gabonactu.com, l’hôpital réclame une somme de sept cent trente-trois mille quatre cent soixante-cinq FCFA (733 465) payable avant la sortie du bébé de l’hôpital.
La famille qui déclare être incapable de payer cette somme se serait retournée du côté de la CNAMGS pour demander un secours.
Les lenteurs administratives prolongeraient injustement le séjour du bébé et sa maman dans la structure hospitalière ce qui laisse penser à une « prise d’otage ».
Selon le décret N°000111/PR/MS du 26 mars 2018, les accouchements dans les structures sanitaires publiques sont gratuits. La famille souhaite bénéficier des avantages liés à ce décret.
La direction de l’hôpital s’est souvent défendue soutenant que la gestion de cette structure publique a été concédée à des privés. D’où le paiement obligatoire des factures malgré l’existence de ce décret présidentiel.
En mars dernier, un scandale similaire a ébranlé l’hôpital. Bébé Esther née de mademoiselle Prisca avait été retenu dans l’hôpital pour non règlement d’une facture qui s’élevait à 2 052 998 FCFA.
Marie Dorothée