Décidemment, l’Ogooué Ivindo est le paradis terrestre au Gabon. Après la Lopé en août 2007, le parc national de l’Ivindo également situé dans la province de l’Ogooué Ivindo (nord-est) vient d’obtenir son label « Patrimoine mondial de l’UNESCO », selon un tweet du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
« Un grand jour », a exulté le président gabonais, grand se présente comme un défenseur de l’environnement.
« L’inscription par l’UNESCO du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité vient récompenser les efforts du Gabon en matière de protection des forêts, dont le rôle est déterminant dans la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le numéro un gabonais.
« C’est la 2ème réserve naturelle à être classée après la Lopé (province de l’Ogooué Ivindo, ndlr) », a rappelé le bureau de l’ONU au Gabon dans un tweet qui souligne que « le Gabon, recouvert à 90% de forêt, est reconnu pour être un modèle de préservation de son patrimoine naturel ».
Créé en 2002, le parc national de l’Ivindo couvre une superficie de 300 274 hectares (ha). On peut y voir les plus grandes et les plus belles chutes d’Afrique centrale, les chutes de Kongou et de Mingouli, dans la partie nord à proximité de Makokou. On y trouve une concentration impressionnante de singes et de gorilles que l’on peut observer depuis le baï (ou clairière) de Langoué, au sud du parc.
Le Gabon se bat pour obtenir le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO pour plusieurs de ses sites emblématiques dont l’hôpital Schweitzer de Lambaréné qui a permis au docteur Albert Schweitzer de décrocher le prix Nobel de la paix en 1952.
Marie Dorothée