Le feu président fondateur de l’UPG, Pierre Mamboundou du haut de sa gloire © D.R
L’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), créée à Paris en France le 14 juillet 1989 en pleine période de monopartisme, célébrera son 32ème anniversaire sous le sceau la léthargie et la division ambiante caractérisées par la guerre de leadership qui secoue cette formation politique depuis le décès le 16 octobre 2011de son président fondateur, Pierre Mamboundou.
Jadis, puissant parti de l’opposition gabonaise dans les années 90 et 2000, l’UPG est devenue l’ombre de lui-même. La guerre des tranchées a ébranlé l’aura quelle portait du vivant de son leader, Pierre Mamboundou. L’opposant charismatique avait su imprimer une ligne politique basée sur la connaissance des dossiers, la dénonciation des travers du régime d’Omar Bongo et les propositions de solutions y relatives, lesquels avaient suscité l’admiration d’une partie de la population gabonaise.
Une admiration ayant amené l’UPG à cette époque à disposer d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale et présidée aux destinées de plusieurs collectivités locales à travers le pays, à l’instar de la Mairie de Ndendé, chef-lieu du département de la Dola, sa citadelle imprenable située dans la province de la Ngounié (sud).
Depuis lors, l’UPG est plongée dans un coma profond. L’autorité de Mathieu Mboumba Nziengui, successeur de Pierre Mamboundou à la tête du parti est vivement contestée par certains. Ils dénoncent son illégitimité, son mandat étant déjà expirée depuis deux ans. L’atmosphère puante a conduit certains militants à créé au sein du parti, un courant politique baptisé ; « Les Mamboundouistes ».
Sydney IVEMBI