La présidente de l’ONG Malachie, Pepecy Ogouliguendé durant l’entretien à Gabonactu.com le 25 avril à Akanda (nord de Libreville) © Gabonactu.com
La présidente de l’ONG Malachie, Pepecy Ogouliguendé, lauréate du prix Agathe Okoumba d’Okwatseghe édition 2021, a annoncé dans un entretien exclusif à Gabonactu.com qu’une série des formations à « l’épargne et l’investissement » sera organisée durant cette année 2021 à l’intention de nombreuses femmes gabonaises qui y accusent encore des carences dans leur autonomisation.
« Nous allons faire un travail d’identification du terrain pour accompagner toutes les coopératives, toutes les associations, toutes les plateformes qui souhaiteraient renforcer leurs capacités et avoir l’accès aux financements », a annoncé Mme Ogouliguendé.
Pour la première phase de ce renforcement des capacités, trois provinces seront concernées à savoir : l’Estuaire, l’Ogooué Maritime et le Woleu-Ntem. Ces formations rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’Autonomisation de veille et d’épargne communautaire (AVEC), annexé au projet d’inclusion économique des femmes conçu par l’ONG Malachie.
« Nous savons que les femmes ont des difficultés pour les financements. Le taux de bancarisation au Gabon est de moins de 20% et les femmes sont encore plus concernées par ce déficit de bancarisation. Donc à travers ce programme nous formons des femmes vulnérables, des femmes qui sont dans les marchés, qui font dans les activités génératrices de revenus donc dans le secteur informel. Nous les formons en termes de compétences de vie, nous les formons aux questions financières pour qu’elles sachent épargnées, par ce que vous ne pouvez pas envisager l’accès aux crédits si vous n’avez pas la culture de l’épargne et la culture de l’investissement », a-t-il précisé.
Le prix Agathe Okoumba De Kwatsegué qui avait pour thème cette année « l’autonomisation économique des femmes » est une initiative de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille. Il récompense les initiatives engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Camille Boussoughou