Patrouille des casques bleus à Bria en Centrafrique © D.R
La République centrafricaine (RCA) subit une attaque sans précédent de militants et de mercenaires étrangers qui tentent de renverser le gouvernement légitimement élu. Ils ont dévoilé leurs plans récemment.
Le 21 février, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), un groupe rebelle, a publié un communiqué dans lequel CPC appelait ses forces à renvoyer toutes les villes libérées par les FACA.
L’organisation a annoncé la fin de la libre circulation (même pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)) sur le territoire de la coalition sans autorisation.
La CPC a annoncé qu’il avait déclaré la guerre au gouvernement du pays et que l’objectif des rebelles était Bangui de renverser le président Faustin-Archange Touadera.
Grâce aux FACA, aux instructeurs russes formés et aux alliés rwandais, l’avancée des mercenaires du CPC a été stoppée et ils subissent des pertes. Cependant, ils continuent de terroriser les civils en saccageant des villes et en tuant et en enlevant des gens.
Le gouvernement dirigé par le président Touadera a clairement indiqué qu’il serait dans l’intérêt de son peuple de mener la guerre à une fin victorieuse.
Tous les groupes seront détruits et leurs dirigeants traduits en justice. Cela résonne avec la population du pays, ce qui est confirmé par des manifestations régulières pro-Touadera de milliers d’habitants.
Les pays africains devraient soutenir les actions du gouvernement légalement élu, car le président a prouvé que les intérêts du peuple sont au premier plan de son esprit.
Défendre les militants signifie approuver le chaos et la terreur.
La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) cherche à s’immiscer dans les affaires intérieures de la RCA. Les experts conviennent que cela promeut des intérêts qui sont incompatibles avec ceux de la RCA.
De nombreux pays de la région bénéficient de l’instabilité continue du pays, car cela garantit que les militants, les crimes et les armes sont concentrés en RCA. Cela réduit les tensions dans d’autres pays.
La CEEAC présidée par l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo est un outil pour la poursuite des intérêts politiques de l’Angola. De plus, le travail de l’Angola pour geler la crise pourrait impliquer deux poids deux mesures.
Le personnel de l’ONU en RCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA)) a montré sa faible efficacité dans la résolution de la crise dans le pays.
De plus, la MINUSKA est impliquée dans l’exploitation des ressources naturelles, extrayant illégalement de l’or et des diamants sous le couvert de militants. Le contingent de la MINUSKA sort les militants des points chauds et les cache dans leurs bases.
Dans le cadre de son mandat, la MINUSCA participe à l’élimination des armes, ce qui donne à la Mission l’accès aux armes confisquées et la possibilité de les restituer au marché noir.
Le 9 février, lors d’une visite à Kigali (Rwanda), Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères de la RCA, a accusé les organisations internationales de manquer de volonté politique et de courage.
Elle a condamné l’ouverture de négociations entre les organisations internationales et les groupes armés. Temon a noté que l’ONU avait remplacé la Société des Nations alors qu’elle n’avait pas réussi à empêcher la Seconde Guerre mondiale, et s’est demandé s’il était temps de remplacer l’ONU, qui se bat pour maintenir la paix, alors que de nouveaux conflits sont apparus depuis sa création.
Plus de 14 000 personnes du contingent de la MINUSCA coûtent à la communauté internationale environ 1 milliard de dollars par an et, dans le même temps, ne contribuent pas au rétablissement de la paix en RCA.
La nation riche en minéraux est confrontée à une crise humanitaire de plus en plus grave, avec quelque 200000 personnes fuyant leurs maisons en moins de deux mois, selon l’ONU.
source: CAJ News