Le Ministre de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiamba Daouda a décidé vendredi soir de fermer le Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) suite à la descente musclée ce vendredi des élèves de ce lycée au CES d’Owendo où ils sont allés tenter de retrouver les élèves auteurs des vidéos obscènes afin qu’ils soient aussi enfermés comme ceux du LTNOB.
Déchainés, les élèves du LTNOB ont perpétré des violences sur leurs camarades. Certains blessés ont été conduit d’urgence au CHU d’Owendo pour des soins. La furia des élèves du LTNOB a été arrêtée grâce à une intervention de la police.
Selon le communiqué du ministre lu sur le plateau de la télévision nationale par William Johnson Awandjo, conseiller technique du ministre de l’Education nationale, la confrontation entre les élèves du LTNOB et ceux du CES d’Owendo, a troublé l’ordre public, causé des dégâts énormes sur les installations du CES.
Le ministre a aussi ordonné la fermeture du CES d’Owendo jusqu’à nouvel ordre. Il soutient que c’est pour éviter des nouveaux incidents.
On rappelle que les lycées et collèges du Gabon sont secoués par un scandale des vidéos « sexistes » filmés par les élèves en tenue et diffusées sur les réseaux sociaux.
Certains élèves pour relever le chalenge devenu panafricain de la vidéo la plus « chaude » ont dansé à moitié nus. Sous le choc, le ministère de l’Education nationale a ordonné la tenue des conseils de discipline pour sanctionner les élèves auteurs de ces vidéos.
Les élèves du LTNOB identifiés ont été interpelés, gardés en détention puis présentés au tribunal ce vendredi. Ils auraient été libérés vendredi après leur audition au tribunal de Libreville, selon une source proche de l’établissement.
Les élèves du LTNOB estiment que la loi a été très durement appliquée contre eux mais pas pour les camarades des autres établissements.
D’où leur décision de se faire justice. Le gouvernement a agi avec une extrême sévérité.
L’on ne sait pas quand les cours reprendront dans cet établissement où les élèves ont la triste réputation d’être des téméraires.
Marie Dorothée