Impôts : la trêve sociale déjà contestée à peine signée

La trêve sociale de 3 ans conclue mardi entre la Direction générale des impôts (DGI) et l’Inter syndicale des agents de la DGI est déjà contestée par le Syndicat des professionnels des impôts dirigé par Sylvain Ombindha Talheywa III, dont le syndicat est membre de la Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI) qui regroupe quatre administrations (Douanes, Trésor, Impôts et hydrocarbures).

Le Syndicat des professionnels des impôts estime que l’intersyndicale signataire de la trêve sociale n’a jamais été en grève et ne portait aucune revendication auprès de l’administration des impôts.

L’accord signé mardi prévoit l’intégration des agents en poste depuis plusieurs années, parfois 15 ans et le reclassement des agents sortis d’une formation ou d’un stage, a entre autres, énuméré Jean Parfait Misso, porte parole de l’Intersyndicale.

L’intersyndicale remercie à cet effet le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui a écouté les doléances des syndicalistes.

Selon la DGI, les recettes fiscales représentent plus de 75% des ressources propres de l’Etat. Les collecteurs des impôts étaient en grève depuis plus de 6 mois.

Gabin Otha Ndoumba, Directeur général des impôts qui a signé l’accord avec ses administrés a souhaité un véritable retour au calme dans la maison.

L’accord est cependant contesté par le Syndicat des professionnels des impôts dirigé par Sylvain Ombindha Talheywa III. Ce syndicat qui a déclenché une grève depuis le 13 juillet dernier, simultanément avec les syndicats de la Douane et des Hydrocarbures, estime que les signataires de la trêve sociale n’ont jamais été en grève et ne portaient aucune revendication auprès de l’administration des impôts.

Carl Nsitou

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