Le porte-parole de la FECOREFI, Sylvain Ombindha Talheywa III (centre) et d’autres membres du bureau durant la conférence de presse le 20 novembre à Libreville © Topinfos
Le porte-parole de la Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI) qui regroupe quatre administrations (Douanes, Trésor, Impôts et hydrocarbures), Sylvain Ombindha Talheywa III a dénoncé le 20 novembre dans une conférence de presse, un plan lugubre ourdi par certains membres du gouvernement Ossouka Raponda pour dit-il saboter le projet de relance économique initié par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
« Cela fait 4 mois que le gouvernement ne se préoccupe guère des pertes sèches et abyssales des recettes budgétaires qui annihilent sérieusement les efforts courageux et louables des plans de relances de l’économie lancés par Ali Bongo », a fustigé M. Ombindha Talheywa III.
En grève générale illimitée depuis le 13 juillet dernier, la FECOREFI exige du gouvernement la publication des résultats de l’audit du fichier servant au paiement de la Prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP), un fichier qui serait truffé des agents fictifs. Ladite prime ne serait payée depuis plusieurs mois.
La puissante centrale syndicale, exige également la régularisation des situations administratives des agents qui travaillent depuis plusieurs années sans être embauchés ainsi que le paiement de divers avantages financiers.
Le 11 novembre dernier, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait convoqué son Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, deux ministres (Économie et Budget) et les directeurs généraux des Impôts et de la Douane pour les sommer de trouver une solution rapide à la longue grève qui obère les recettes de l’Etat.
Près de deux semaines plus tard, le mutisme du gouvernement reste total selon la FECOREFI. Le syndicat qui reste mobilisé envisage entreprendre d’autres actions très prochainement pour tout bloquer.
Camille Boussoughou