Le nouveau ministre de la Santé ordonne le ramassage de tous les malades mentaux dans un délai de 7 jours

Hôpital de Melen qui abrite le centre de santé mental  © Archives Gabonactu.com

Le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a ordonné le ramassage de tous les malades mentaux qui déambulent dans la capitale gabonaise dans un délai d’une semaine et leur internement dans le Centre de santé psychiatrique de Melen dans la périphérie de Libreville.

Le ministre a donné ce mot d’ordre à l’issue d’une visite de cet unique centre de santé psychiatrique construit pour accueillir tous les malades mentaux du pays.
« L’objectif premier de la santé, c’est le respect de la dignité humaine. Il est insupportable de voir les malades mentaux sillonner les rues de Libreville, c’est pourquoi j’ai donné un délai de 7 jours aux responsables de la psychiatrie pour tout mettre en place afin de procéder au ramassage des malades mentaux », a affirmé M. Obiang Ndong.
En mai 2018, alors qu’il n’était que simple secrétaire général adjoint 1 du ministère de la Santé, Patrick Obiang Ndong avait tenté sans succès de s’attaquer à la problématique des malades mentaux sur les voies publiques.

Vue partielle du centre de santé mentale de Melen © GPON
Vue partielle du centre de santé mentale de Melen © GPON

Le ministère de la Santé dirigé à cette époque par Denise Mekam’ne avait été pointé du doigt suite à la traversée surprise d’un malade mental lors du passage du cortège du président de la République, Ali Bongo Ondimba, sur le boulevard du bord de mer.
Le président de la République, avait immédiatement attiré l’attention du gouvernement sur ce phénomène récurrent de malades mentaux. Seulement, rien n’avait véritablement été fait pour résoudre le problème. Les fous n’ont cessé d’envahir les rues de la capitale Gabonaise depuis ce temps. Beaucoup circulent à longueur de journée nus, sans que cela n’émeuve personne.
Libreville n’est pas la seule ville victime de cette négligence qu’on témoigne aux malades mentaux. Dans les provinces aussi certaines populations se plaignent de la prolifération de ces malades dans les rues et dans les zones commerciales.
Même si la plupart d’entre eux ne présentent pas de signes d’agressivité, il n’en demeure pas moins qu’ils pourraient un jour surprendre plus d’un.

Eudes Rinaldy Leboukou 

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