Le CHUL, le plus grand hôpital du pays qui accueil aussi les patients du Covid-19 pourrait être paralysé si la menace de grève se concrétise © D.R
Le Secrétaire général du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), Serghes Mikala Moundanga a dans un préavis de grève introduit le 8 mai au cabinet du premier ministre Julien Nkoghé Bekalé, annoncé que tous les hôpitaux publics du pays vont rentrer en grève générale d’un mois à partir du 20 mai prochain si le gouvernement ne donne pas satisfaction totale à leurs revendications relatives essentiellement aux meilleures conditions de riposte contre le Coronavirus (Covid-19) qui affecte de plus en plus le personnel soignant considéré comme exposé.
« Le Bureau exécutif du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), a l’insigne honneur de venir auprès de votre haute bienveillance, porter à votre connaissance de ce qu’il rentera le mercredi 20 mai 2020 à 7h30 pour une durée d’un mois sur toute l’étendue du territoire national, dès l’expiration ce préavis qui prend effet pour compter de sa date de dépôt », a annoncé M. Mikala Moundanga dans un préavis comportant certains points de revendications.
Les personnels de santé réclament la dotation en nombre suffisant du matériel de protection dans toutes les structures sanitaires du pays en vue de la lutte contre la pandémie à Covid-19 SARS-Cov-2 et la prise des mesures de « motivation pour les personnels dits : soldats de première ligne comme c’est le cas pour toute guerre ».
Ils revendiquent également le versement intégral de la dette sur la Prime d’incitation à la performance (PIP) comptant pour le deuxième trimestre 2015. Selon le SYNAPS, cette grève se manifestation sans service minimum et par la désertion des personnels soignants de leurs postes pour mieux se confiner.
Antoine Relaxe