Des policiers faisant respecter le confinement à Libreville © Gabonactu.com
Des militaires gabonais appelés à la rescousse des policiers et gendarmes pour mettre en œuvre le confinement de Libreville et ses environs ont récemment fouetté 15 couples débusqués dans un motel pour fréquentation d’un milieu interdit durant cette période de confinement, a appris un reporter de Gabonactu.com
Les faits se sont déroulés dans un motel bien connu du quartier Ozangué dans le 5ème arrondissement de Libreville. Selon le récit d’un homme qui a subi cette bastonnade, les militaires ont fait irruption dans le motel où plusieurs amoureux s’y sont discrètement introduits pour partager des moments de plaisir.
Agissant au nom de la loi, les militaires, sous la menace des armes, ont sommé tous les occupants de sortir des chambres. 15 couples sont sortis muni militari des chambres, les uns en sueur, les autres en tenue de chambre. Après avoir rassemblé tout le monde à la réception, les militaires, très menaçant, ont fait deux propositions curieuses à ces adeptes de cupidon.
Première proposition : chaque homme devait appeler sa femme pour venir le récupérer. Les femmes aussi devaient appeler un mari ou un frère venir les sortir du bourbier.
Seconde proposition : accepté 20 coups de fouet pour chaque homme et 10 coups de fouet pour chaque femme.
Dans le lot de 15 couples pris en flagrant délit de violation des mesures de confinement, plus de la moitié d’hommes portaient une alliance de mariage.
Silence total. Tout le monde s’est regardé. Le dilemme est trop fort. Finalement, le choix a été clair. Les 15 couples ont unanimement choisi d’être fouettés.
Comme sur un champ de bataille, le chef du peloton a ordonné l’ouverture du « feu ». Les militaires dans la brutalité qui est leur marque déposée, se sont donnés à cœur joie. Le motel où ils sont venus soulager leur libido n’était plus une partie de plaisir mais de supplice.
Un des hommes par amour pour sa petite, a prié le fouetteur de lui appliquer également les 10 coups prévus pour sa dulcinée. Se sentant défié, le militaire a durci la frappe. Au bout de 5 premiers coups de fouets, le mec a commencé à hurler et à pleurer.
« Supporte chérie, je suis là », consolait la petite. La frappe étant tellement pénible et violente que le petit téméraire a ordonné à son supplicier de terminer le reste sur la demoiselle.
Le gérant du Motel aurait été conduit à un commissariat.
Au Gabon, à la date du 21 avril 2020, le bilan du Covid-19 est de 156 cas dont 16 guérisons et un décès.
Pour freiner la propagation du Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture des bars, boites de nuit et des motels. La pilule parait difficile à avaler pour certains librevillois qui ne mesurent pas encore la virulence de ce dangereux virus sans traitement à ce jour.
Carl Nsitou