Dans son discours d’ouverture de la première session ordinaire du SENAT, la présidente de la haute chambre du parlement, Dr Lucie Milebou Aubusson, a mis en avant la question de l’harmonisation des mandats entre des sénateurs et des élus locaux.
Le sujet occupe une place de choix sur la feuille de route de la Chambre haute du parlement. Alors que la législature actuelle entame officiellement son dernier virage, Lucie Milebou Aubusson a lancé les hostilités sur l’harmonisation des mandats dès l’ouverture de la première session ordinaire. Un débat qui avait d’ailleurs été soulevé par les sénateurs il y a deux ans.
« La même problématique, s’est posée sous d’autres cieux, en particulier en Afrique, et des solutions idoines ont été trouvées », a fait remarquer Mme Milebou, soulignant par ailleurs que les sénateurs croient entre autres sur la solidité et la solidarité des institutions, et la sagesse du dialogue.
« Nous restons persuadés, que la préoccupation qui est soulignée, entre le mandat des sénateurs et celui des élus locaux, finira par trouver son épilogue, toujours dans l’intérêt de la République, en vue de renforcer son unité et de raffermir la démocratie parlementaire bicamérale », a-t-elle affirmé.
Le mandat des sénateurs prendra fin en mars 2021 tandis que celui des élus locaux en 2023.
Toutefois, hormis les sujets sur la vie de l’institution parlementaire, la présidente du Sénat a également évoqué les faits majeurs qui ont marqués l’actualité nationale et internationale ces dernières semaines, notamment la question liée à la propagation du « covid 19 » encore appelé Coronavirus qui gagne du terrain dans le monde et crée la psychose et les événements du 24 janvier dernier consécutives aux rumeurs sur les enlèvements.
Aussi a-t-elle saisi l’occasion pour appeler le gouvernement à plus de promptitude en vue de mieux prévenir certaines situations et surtout de rassurer les populations.
« Nous sommes tous dans cette salle des Obame Eyegue parce que nous aurions pu ce jour-là nous retrouver au mauvais endroit au mauvais moment et du mauvais côté. Mr le premier ministre ne serait-il pas possible qu’une véritable communication d’alerte en temps réel soit donnée chaque fois qu’il y a des disparitions de personnes et que les enquêtes aboutissent afin de rassurer nos populations et si coupable il y a, que force reste à la loi », a-t-elle souhaité.
Lisa Mboui