En prélude à la plenière tripartite gouvernement, employeurs et travailleurs sur le projet de loi portant révision du code du travail qui débutera le 3 février prochain, la ministre du Travail et du Dialogue social, le gouvernement et les confédérations syndicales posent les bases de ce conclave ;
Face au ministre du Travail et du Dialogue sociale, Madeleine Edmée Berre et de sa déléguée Gisèle Akoghe ep. Ntoutoume, mercredi 29 janvier, les représentants des confédérations syndicales des secteurs privés et parapublics.
Au lendemain de la signature de deux protocoles d’accord, il était question pour les deux parties de réfléchir sur les modalités de participation de l’ensemble des confédérations syndicales à la plenière conformément aux instructions du premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé.
Il en ressort que quinze syndicats autonomes et 12 confédérations syndicales sur les 17 représentées au Gabon prendront part à la plenière. « C’est une plenière qui va devoir entériner les débats et permettre que toutes les parties puissent adopter un code du travail qui va règlementer le travail dans notre pays », a précisé Léon Mebiame Evoung, président de l’entente syndicale des travailleurs du Gabon.
Contrairement à ses collègues travailleurs qui ont exprimé leur ras le bol à travers le récent mouvement de grève d’avertissement, le président de l’entente syndicale des travailleurs du Gabon affirme qu’il n’y avait pas anguille sous roche quant à une probable plenière tripartite. « En réalité il n’y a pas de points qui fâchent. Ce qui fâche c’est que certains syndicats ont cru que le gouvernement était en train de finaliser le code du travail sans l’envoyer au gouvernement sans les consulter. Ils ne connaissaient pour n’avoir pas été au début des négociations », a-t-il affirmé.
Lisa Mboui
