»La troisième voix » propose de revenir au format de 1960 en cas d’indisponibilité du président de la République

Dans une déclaration dite déclaration de Cocotier, les acteurs politiques se réclamant de la troisième voix ont dressé un tableau sombre de la gouvernance durant l’année 2019 appelant le président de la République à prendre les décisions fermes sur la base des leçons tirées.
Loin de remettre en cause la légitimité d’Ali Bongo Ondimba, Gérard Ella Nguema, Gervais Amogho, Paskhal Nkulu et leurs compagnons disent tirer des leçons des évènements qui se sont déroulés durant l’année écoulée. Ils proposent, à cet effet, qu’en cas d’indisponibilité du président de la République, une modification constitutionnelle pour adopter soit le format de 1960 qui prévoyait qu’en cas d’indisponibilité du président de la République, le vice-président pourrait assurer l’intérim, soit de conduire ou de compléter la disposition sur l’indisponibilité. Et l’application des recommandations de la conférence nationale de 1960 qui prévoyait l’existence d’un troisième camp, les partis du centre
 « Nous souhaitons que le centre soit comme l’opposition un camp politique à part entière. Nous recommandons que vous portiez votre regard au-delà des cercles d’amis et de famille pour ce qui est du choix des membres du gouvernement et des hautes fonctionnaires de l’administration. Nous voulons sortir des clichés papa président d’institution et enfant ministre… », a-t-il déclaré.
La troisième voix a également dit son insatisfaction face au discours à la nation du président de la République du 31 décembre 2019.  « Cet état vient du fait que les décisions que les Gabonais attendaient de vous n’ont pas été prises, à savoir les constructions des salles de classes , les logements, l’emploi à la fonction publique, la gabonisation de certains corps de métiers dit de souveraineté , pompistes, taximan, cuisiniers etc., l’arrêt de l’immigration sauvage devenue dangereux pour le Gabon et les Gabonais, le relèvement des pensions retraites, l’arrêt de la tentative de privatisation et de vente de Gabon télécom et la SEEG, le rétablissement des bourses au secondaires comme au supérieur , la remise des allocations aux filles mères et aux économiquement faibles , la gratuité de l’école et de l’eau et le paiement de l’électricité par les Gabonais à un montant forfaitaire , le tableau est long », a énuméré le porte-parole Gerald Ella Nguema.

Lisa Mboui

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.