Etat de santé d’Ali Bongo : une délégation de l’opposition et de la société civile doit se rendre à Riyad (PLC)

Paul Nicolas Nguéma durant sa déclaration © Gabonactu.com

Libreville, 14 novembre (Gabonactu.com) – Paul Nicolas Nguema, un des cadres du parti Pour le changement (PLC) a souhaité mardi dans une déclaration publique qu’une délégation de l’opposition et de la société civile se rende à Riyad en Arabie Saoudite pour constater l’état de santé réel du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
 
« Le PLC va solliciter qu’une délégation de l’opposition et de la société civile se rend à Riyad afin de constater se l’état de santé de monsieur Ali Bongo », a notamment déclaré M. Nguema.
 
Dans sa déclaration, le PLC dénonce « la légèreté, l’incompétence et l’obséquiosité » avec laquelle l’entourage du chef de l’Etat gère les informations à ce propos.
 
Le PLC soutient que cette mauvaise gestion de l’information  « a eu pour conséquence, une flambée  de rumeurs en tout genre sur les réseaux sociaux ».
 
Le constat que pourront effectuer les opposants et les membres de la société civile qui effectueront le déplacement de Riyad pourrait, selon la déclaration, permettre de défendre ou pas l’idée de déclencher l’article 13 de la constitution gabonaise sur la vacance de pouvoir.
 
« La constitution dans son article 13, organise la vacance de la présidence de la République, et quel que soient les manœuvres visant à essayer de flouer le peuple une fois de plus,auxquelles se livrent les thuriféraires du régime, nous sommes bien devant l’un des cas d’espèce qui entre dans le champ d’application de l’article 13 si l’incapacité intellectuelle et où mental est avéré », rappelle le jeune parti créé en mai dernier suite à une scission au sein de l’US de Moukagni Iwangou entré au gouvernement sans la volonté de sa base.
 
Pour le PLC, si jamais le pire arrive, l’avenir du Gabon doit dépendre de ses fils et non des puissances étrangères.
 
Le chef de l’Etat gabonais, 59 ans, est hospitalisé depuis le 24 octobre au King Faycal Hospital suite à une « fatigue sévère« , « un malaise suivi des vertiges persistant » ayant nécessité une prise en charge médicale en milieu très spécialisé, selon des communiqués de la présidence de la République.

Antoine Relaxe

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