Le rédacteur en chef de l’Aube Orca Boudiandza Mouellé écope de 6 mois d’interdiction d’exercer @ DR
Libreville, 9 novembre (Gabonactu.com) – La Haute autorité de la communication (HAC) a décidé de suspendre pour 3 mois le journal « L’Aube » et 6 autres à son rédacteur en chef Orca Boudiandza Mouellé pour avoir écrit un article insidieuse sur la santé du chef de l’Etat, intitulé en Une : « le Gabon en (très dangereux) pilotage automatique ».
« La Haute autorité de la communication conformément aux articles cumulés 40 et 41 de l’ordonnance susmentionnée et des articles 179 et 180 du code de la communication décide De l’interdiction de 6 mois de l’exercice de l’activité du journaliste et de la fonction de rédacteur en chef du journal l’Aube pour monsieur Orca Boudiandza Mouellé en application de l’article 183 du code la communication et l’interdiction de paraître de trois mois du journal l’Aube en application de l’article 186 du code la communication», mentionne la décision de la HAC daté du 8 novembre courant.
Pour justifier la lourde sanction, la HAC a mis en évidence un morceau choisit de l’article incriminé. Dans sa livraison du 7 novembre courant l’hebdomadaire indépendant hostile au pouvoir écrit : « Attention vol de très forte turbulence, l’information autour de l’état de santé d’Ali Bongo étant farouchement cadenassée, il n’est pas donc possible d’estimer la durée de son absence. Alors plus que de laisser les populations tirer les plombs sur la comète et se perdre en conjecture hasardeuse, le premier ministre Issozé Ngondet devait en toute logique tirer les conséquences de ce qu’il a lui-même qualifié de non évènement, en constatant la vacance de pouvoir dans les conditions prévues par la constitution et investir Lucie Mboussou dans ses prérogatives républicaines. Le Gabon en cette cette période de crise a plus que jamais besoin d’être dirigé dans les normes et non dans l’informel comme c’est le cas le 24 octobre 2018 ».
Selon la HAC, lors de son audition par les conseillers membres, le rédacteur en chef du journal l’Aube n’a pas pu répondre aux vraies questions justifiant la pertinence de son article. Il aura fait le faux fuyant en brillant par la suite par plutôt « une attitude obséquieuse et condescendante ».
Antoine Relaxe