Otandault et Ogandaga touchent du doigt les réalités des Douaniers au port d’Owendo

Les deux membres du gouvernement visitant le 16 mai  les services de Douanes et de Trésor installés au port d’Owendo @ Gabonactu.com

 
Libreville, 16 mai (Gabonactu.ocm) –  Le ministre d’Etat en charge du Budget Jean Fidèle Otandault   et son collègue de l’Economie, Jean Marie Ogandaga ont visité conjointement mercredi les services de Douanes et de Trésor public, des structures sous tutelles de deux ministères, situées dans la zone portuaire d’Owendo, ville voisine de Libreville.
Les membres du gouvernement ont au pas de course visité le terminal à conteneurs du Port dit « commercial d’Owendo », doté d’un scanner, un dispositif technologique installé pour contrôler toutes les cargaisons transitant par ce port. Les marchandises importées et exportées du nouveau port Cargo construit par le groupe Olam international, sont également soumises au contrôle.

Réunion de prise de contact de deux membres du gouvernement avec les douaniers @ Gabonactu.com

Le service scanner des Douanes, contribue fortement à minimiser les risques de  fraude et permet de détecter des cargaisons dangereuses entrant ou sortant du pays. Ceci pour une meilleure mobilisation des ressources.
Les Douanes  mobilisent à elles seules ¼ des ressources du Budget annuel du Gabon estimé à plus de 3 mille milliards de FCFA. La collecte de ces ressources au travers des taxes et recettes ont baissé ces dernières années pour plusieurs pesanteurs.
« Le 1er trimestre est en baisse  de 10% par rapport en 2017 à la même période, il faut donc redoubler d’efforts pour mobiliser des ressources », a instruit M. Otandault  lors d’une séance de travail avec les douaniers.
Pour ce premier contact depuis sa nomination le 4 mai courant au ministère de l’économie,  Jean Marie Ogandaga a encouragé les douaniers à plus d’ardeur dans le travail. Il a promis résoudre progressivement les difficultés auxquelles sont confrontés ces derniers dans leur mission de contrôle et  de collecte  des ressources, les rendant ainsi inefficace.
« Il faut que la douane retrouve ses lettres de noblesse, l’image qui est la vôtre, n’est pas reluisante », a estimé le patron de l’économie gabonaise.
 

Camille Boussoughou

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