La BID a peaufiné à Libreville sa stratégie d’investissement en Afrique Centrale

Une vue des participants au 4ème forum des fonds souverains de la BID @ Gabonactu.com

Libreville, 12 mai (Gabonactu.com) –  Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr. Bandar Hajjar, a personnellement présidé à Libreville du 9 au 10 mai dernier, le  » 4e Forum des fonds souverains « , co-organisé par le Groupe de la BID et le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) qui a entre autre réfléchi sur la stratégie de ce groupe à la surface financière qui lui permet d’être coté AAA par les agences de notation, d’investir davantage en Afrique centrale.
 
Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet a ouvert cette rencontre qui a eu pour but d’encourager les Partenariats Public-Privé (PPP) et de mettre en exergue les projets au Gabon et plus largement en Afrique Centrale, une région durement frappée par la crise des matières premières et donc à la recherche des investissements directs pour relancer l’économie.
 
Après Djeddah, Rabat et Bali, Libreville est la 4ème ville au monde à recevoir ce rendez-vous de la haute finance.  Les thématiques abordées ont concerné les besoins spécifiques de croissance du Gabon et de l’Afrique Centrale notamment l’assistance que pourra apporter le groupe de la BID au Gabon, en vue de devenir un pays émergent à l’horizon 2025.
 
Le forum de Libreville a réuni les fonds souverains, les entreprises privées et les institutions financières, ainsi que des responsables politiques et les décideurs du monde des affaires gabonais.
 
 » L’objectif premier du forum est de mieux faire connaître le rôle et le mandat des fonds souverains et d’établir un réseau entre eux et les investisseurs institutionnels au sein des pays membres de la BID ; nous permettant ainsi de remplir notre mandat de facilitateur de croissance « , a déclaré le docteur Bandar M. H. Hajjar.
 
 » La forte croissance démographique du continent Africain, la richesse de son sous-sol, de sa faune, de sa flore et de son milieu aquatique associés à la créativité de ses filles et fils, font de l’Afrique le continent de tous les enjeux majeurs à venir. Ces défis nous commandent de nous unir et de nous organiser pour être les relais des Investissements Directs Etrangers dans nos sous-régions respectives « , a pour sa part soutenu Serge Thierry Mickoto, Administrateur directeur général du FGIS.
 
Pour la BID il est crucial de créer des chaînes de valeur au sein des pays membres à leur source et que la participation à la chaîne de valeur de l’économie mondiale est vitale pour atteindre
 
Le Fonds de transformation de 500 millions de dollars que la BID a lancé le mois dernier dans le but d’accélérer les solutions fondées sur la science, la technologie et l’innovation dans les pays en développement est un exemple de la conviction de la BID que la croissance économique est la meilleure voie pour sortir de la pauvreté.
 
En effet, la BID a récemment créé un fonds destiné à financer des études de faisabilité économique et à fournir des services de conseil et de formation pour les projets mis en œuvre dans le cadre de PPP. Cela permettra de cibler les secteurs, les produits et les services pour lesquels le pays concerné a un avantage comparatif, en plus d’utiliser les progrès dans les domaines de la technologie et du savoir pour permettre au pays de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales.  Les partenariats public-privé contribueront à exploiter les forces financières et innovantes du secteur privé, améliorant ainsi la qualité et l’efficacité des projets. Elle réduira également la charge pesant sur le budget de l’État en répartissant les risques entre les partenaires.

Antoine Relaxe

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