Un échantillon de récolte dans une coopérative au village Mopia@Gabonactu.com
Franceville, 10 mai (Gabonactu.com) – Le responsable administratif de la société de transformation agricole et du développement rural (Sotrader), en charge de la mise en œuvre de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Programme Graine) dans le Haut-Ogooué, Humel Zamba a indiqué mercredi que le travail des coopératives sur le terrain n’est plus loin des attentes placées en elles, dans un entretien accordé à Gabonactu.com
Lancé fin 2015, le premier cycle de production des cultures phares que sont le manioc et la banane a connu quelques déboires qui servent aujourd’hui de leçons pour la mise en place du deuxième cycle.
L’engouement des membres des coopératives actives est tel que, depuis plusieurs mois, le manioc ne se fait plus rare sur le marché local.
Quant à la banane, de grandes étendues attendent de livrer leurs premiers régimes sur les marchés locaux. En même temps, une pépinière de plantains et de bananes douces attend les éventuels demandeurs.
Près 300 hectares de maniocs et de bananes sont aujourd’hui exploités par les quinze coopératives ayant fourni des dossiers complets lors de la mise en place du programme.
« Nous avons instauré des formations à l’autogestion des coopératives ; nous les avons amené à ouvrir des comptes bancaires dans lesquels ils devront reverser jusqu’à70 % de leurs ventes et nous avons instauré le système de pointage afin de s’assurer que la redistribution des revenus est faite équitablement », a indiqué Humel Zamba.
Toutefois, le transport des produits de récolte est assuré par la Sotrader, ainsi que l’aide à la commercialisation.
Pour le deuxième cycle de production, la Sotrader a conseillé aux coopératives de tenter progressivement les cultures associées afin de maximiser leurs revenus.
Au manioc et à la banane, on a donc ajouté le maïs, la tomate, l’arachide, l’aubergine et la plupart des légumes consommés dans la région.
Selon Humel Zamba, les objectifs visés sont « l’acquisition des modèles de réussite sûrs qui seront ensuite répliqués en vue de la pérennisation du Programme Graine et l’inondation du marché avec des produits locaux qui permettront le rabattement des prix de denrées produites au profit du dernier consommateur ».
Dans quelques mois, ces objectifs pourraient être atteints, a-t-il affirmé.
Précieux Koumba