Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, leader de l’Union & Solidarité, lors de sa prestation de serment devant Ali Bongo@Gabonactu.com
Libreville, 10 mai (Gabonactu.com) – David Mbadinga, Michel Menga M’Essone et Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, promus au nouveau Gouvernement d’Issozé-Ngondet III, sont devenus plus célèbres qu’ils ne l’étaient depuis le début de leurs carrières politique, constate un reporter de Gabonactu.com
Peu avant leur prestation de serment, les réseaux sociaux se sont enflammés, les traitant de traîtres pour avoir trahi l’opposition au sein de laquelle ils militaient jusqu’à leur nomination au soir du 3 mai dernier.
Beaucoup n’y croyaient pas et attendaient leur passage devant le lutrin placé en face du chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo pour lui faire allégeance.
Depuis cet instant, plus de la moitié de Gabonais inscrits sur les réseaux ont fondu en insultes et autres propos déshonorants à l’endroit de ces trois leaders politiques.
Pas un jour n’est passé sans que leurs noms aient été tagués. A l’heure actuelle, leur célébrité ne pourrait avoir d’égale que celle d’Ali Bongo Ondimba, lui aussi très graffité ces derniers jours.
Leur baromètre de popularité est peut-être descendu au plus bas niveau, mais ils sont devenus plus célèbres qu’ils ne l’avaient été une dizaine de jours auparavant, notamment Jean de Dieu Moukagni Iwangou qui est devenu la principale curiosité en raison de la plainte qu’il a portée contre son nouveau chef à la CPI pour crimes contre l’humanité, il y a quelques mois.
A eux trois, ils ont réussi à fédérer plus de la moitié des Gabonais contre eux et faire oublier pour un bon moment les autres leaders de la scène politique Gabonaise dont leur ancien allié, jean Ping, principal opposant d’Ali Bongo Ondimba.
Camille Boussougou
