L’opposant Moukagni Iwangou lance un défi à ses détracteurs

L’opposant Jean de Dieu Moukagni Iwangou dit accepté sa nomination toute responsabilité @ DR

 
Libreville, 7 mai (Gabonactu.com) – Très critiqué depuis la proclamation du nouveau gouvernement au sein duquel il occupe désormais le portefeuille de l’Enseignement supérieur, le président de ’’Union & Solidarité’’, Jean de Dieu Moukagni Iwangou a répondu à ses détracteurs en 11 points sur sa page Facebook, il y a quelques heures.
 
« Je suis un bantou, écrit-il. J’ai été appelé d’urgence pour servir la Nation. J’ai répondu à l’appel de la Nation. Je vais prêter serment le lundi 7 mai 2018. Je vais prendre part au Conseil des Ministres le mardi 8 mai 2018. Je vais rencontrer mon Parti, le mercredi 9 mai 2018. Je vais définitivement me prononcer, en parfaite connaissance de cause, le vendredi 10 mai 2018. Je m’appelle Moukagni-Iwangou. Je suis né à Mouila. Je réside dans la Commune d’Akanda. Je suis prêt à répondre de l’ensemble de mes actes », a fait savoir l’oppsant.
 
Un tweet de Ike Ngouoni, conseiller en communication et porte-parole  du président de la République, posté ce matin sur la toile, semble le conforter dans son choix.
 
« Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action », a-t-il écrit, citant Victor Hugo.
 
Selon lui, à l’heure où trois nouveaux membres de l’opposition ont rejoint le gouvernement qui en compte 7 au total, il soumet cette pensée du philosophe français à la réflexion de tous les Gabonais, avant de conclure que « pour poursuivre sur la voie du développement, notre pays a besoin de toutes ses forces vives ».
 
Cette réaction intervient après que la toile a explosé en insultes de tout genre en son encontre.
 
D’ailleurs, peu avant sa publication, l’activiste Gabonais et secrétaire exécutif de BrainForest, Marc Ona Essangui a publié un tag provocateur sur sa page Facebook.
 
« J’attends les vidéos de la prestation de serment des ministres du nouveau gouvernement devant Ali Bongo. Surtout le courage de certains après avoir mené une campagne pour sa destitution, son faux acte de naissance », a-t-il posté.
 

Camille Boussoughou

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