Libreville, 23 février (Gabonactu.com) – Le président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale, (ROSCEVAC), Nicaise Moulombi s’est livré à un véritable plaidoyer en faveur de la signature d’un Accord de coopération entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le réseau dont il a la charge de présider, au cours de l’entretien qu’il a eu avec le Secrétaire général de la CEEAC l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi.
Pendant plus d’une heure d’horloge, Monsieur Moulombi a retracé l’historique du ROSCEVAC depuis l’assemblée générale constitutive de juillet 2014 à Libreville à nos jours.
Depuis l’assemblée générale constitutive, le ROSCEVAC s’est déployé sur tous les terrains en participant activement aux grandes rencontres comme la COP21 en France en 2015, à la co-organisation avec la BAD des évènements parallèles sur l’entreprenariat vert féminin à Marrakech lors de la COP23, et à plusieurs foras tenus à travers le monde sur les questions liées à l’accès à l’eau des pays africains, sur les changements climatiques, sur les actions de lobbying et de plaidoyer de nombreux projets et programmes.
Malgré cette intense activité, le ROSCEVAC n’est pas à l’abri des difficultés qui constituent à n’en point douter une entrave au bon déploiement du Réseau. Le Président MOULOMBI a évoqué entre autre, l’absence d’appui et de soutien financier de la part de la CEEAC, l’inadaptation et l’incompatibilité des modes de planification des activités et de mobilisation des ressources et le non fonctionnement des représentations nationales.
En terme de recommandations, le président du ROSCEVAC a évoqué la nécessité de traduire en acte le fait que le ROSCEVAC est un organe technique de la CEEAC en matière de promotion et de développement de l’économie verte par la signature d’un accord cadre en matière d’assistance et d’appui dans la promotion et le développement de l’économie verte au sein de l’espace CEEAC, l’implication du ROSCEVAC dans l’élaboration de la stratégie de mobilisation des ressources et bien d’autres recommandations.
S’agissant du plaidoyer en faveur du renforcement de la CEEAC et de ses organes techniques, l’hôte du Secrétaire général s’est appesanti sur la place que devrait accorder la CEEAC aux organisations de la société civile, la réforme institutionnelle des projets et programmes et la nécessité de développer les convergences pays pour une diplomatie environnementale et climatique et une gestion renforcée des ressources naturelles.
Demeuré attentif au plaidoyer du Président du ROSCEVAC, le Secrétaire général de la CEEAC s’est voulu très réceptif et s’est félicité de la vision constructive de son hôte et de la convergence de vues sur plusieurs questions entre la CEEAC et le ROSCEVAC. Il a évoqué à son tour l’ensemble des dossiers importants sur lesquels la CEEAC travaille actuellement, à savoir, la Réforme institutionnelle, la rationalisation des deux communautés économiques régionales (CEEAC-CEMAC) élargie à la CIRGL, la préparation actuelle de la session ordinaire du COPAX et bien d’autres. Il a conclu par la nécessité de voir les Etats membres de la CEEAC.
Source : ROSCEVAC