Libreville, 19 février (Gabonactu.com) – La gratuité des accouchements dans les centres de santé du secteur public, promesse du chef de l’Etat, qui devait entrer en vigueur ce 19 février est repoussée à une date ultérieure pour des raisons techniques, a annoncé le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze dans une conférence de presse lundi à Libreville.
« Le ministre d’Etat en charge de la Santé Denise Mekamne pour mettre en œuvre cette mesure a engagé un nombre important de rencontres, de consultations avec les praticiens du secteur il s’agit de la société de pédiatrie, la société de gynécologie, les infirmiers, les sages-femmes, les associations des praticiens… après toutes ces rencontres, le ministère de la Santé est arrivé à la conclusion qu’il fallait préalablement réorganiser les structures de santé de sorte que nous parvenions à offrir davantage de services de qualité et de proximité », a expliqué M. Bilie By Nze.
« C’est ainsi que les centres de santé qui jusqu’ici fermaient à 15 heures vont rester ouvert jusqu’à 20 heures de sorte que les populations puissent accéder à ces centres de proximité et permettre aux CHU de se consacrer uniquement au traitement des pathologies spécifiques », a-t-il ajouté.
« Ce travail préalable était indispensable et maintenant que ce travail est mis en œuvre, ce 19 février aujourd’hui la mesure d’harmonisation des horaires des hôpitaux de même que la mesure concernant la coordination des différents centres de santé sont entrées en œuvre … C’est après observation du fonctionnement de cette harmonisation que le ministre de la santé communiquera dans les prochains jours la date effective de début de la gratuité des accouchements », a indiqué le porte parole du gouvernement.
Dans son message à la nation le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba avait annoncé la gratuité des accouchements au Gabon pour soulager les familles qui attendent un bébé. L’application de cette mesure est très attendue. Certains gabonais souhaitent qu’elle soit étendue dans les centres de santé privés comme les cliniques.
Carl Nsitou