Le tour de table autour de Pascal Houagni Ambourouet a eu lieu vendredi au Ministre du Pétrole et des Hydrocarbures à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, 16 février (Gabonactu.com) – Le Ministre du Pétrole et des Hydrocarbures Pascal Houagni Ambourouet a annoncé vendredi à l’issue de la 3ème phase de médiation qu’il a mené pour désamorcer la crise née du départ prochain du Gabon de l’entreprise Eurest support service (ESS Gabon), que 9 mois de salaires au titre de Bonus de bonne séparation, seront payés aux employés sous peu avant les droits légaux.
« C’est à la demande des délégués du personnel que je suis intervenu pour trouver une solution à leur problème, donc je suis tout à l’aise de pouvoir communiquer aujourd’hui sur le travail que nous venons de faire ensemble avec ESS Gabon, les délégués du personnel qui dans un document ont actés à 90% la nécessité de facilitation pour trouver une solution de sortie à cette crise qui n’avait que trop duré », a indiqué M. Houagni Ambourouet, annonçant que l’argent sera débloqué sous peu. .
Globalement, 378 employés sont concernés par cette situation de mise au chômage collectif. ESS Gabon, société spécialisée dans le catering quitte définitivement le Gabon à partir du mois de juillet prochain à la suite de la fin de son contrat avec le pétrolier Shell Gabon, devenu Assala Gabon. Le 1er mai prochain tous les travailleurs vont cesser les activités.
Les négociations ayant eu lieu entre l’Organisation des employés du pétrole (ONEP) et ESS Gabon, relatives aux mesures d’accompagnement des futurs déflatés étaient bloquées. L’employeur proposait 6 mois de salaires au titre de bonus de bonne séparation. L’organisation syndicale exigeait le versement de 30 mois aux employés, selon le ministère du pétrole.
« Je sors de cette réunion satisfait, la réunion que nous avons tenu avec monsieur le ministre nous a donné suffisamment d’avancées », s’est réjoui Arnaud Mpira, un des délégués syndicaux d’ESS Gabon ayant pris part aux négociations.
Accusé de torpiller l’ONEP, Pascal Houagni Ambourouet s’est inscrit en faux. Pour lui, il s’agit de la « mauvaise stratégie de revendication de revendication de ONEP qui tend à semer la hantise auprès des industriels qui, au quotidien soutiennent la bonne santé de notre économie ».
Sydney IVEMBI