Les agents de la CONSUELEC lors de la manifestation dans la cour du ministère de l’eau et de l’énergie le 7 févier à Libreville @ Gabonactu. com
Libreville, 7 février ( Gabonactu. com) – Le Ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang est accusé de vouloir enterrer la Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (CONSUELEC), dont les activités sont suspendues depuis 7 mois par un arrêté « inique », pris par son prédécesseur Guy Bertrand Mapangou.
Les agents de la CONSUELEC ont organisé un sit-in mercredi devant le ministère de l’eau et de l’énergie pour exiger l’annulation pure et simple de l’arrêté interdisant leurs activités. Ayant pour mission de contrôler la conformité des installations d’équipements électriques dans les magasins, commerces de grandes surfaces et autres entreprises exerçant sur toute l’étendue du territoire, l’entité s’est vue retirée ses prérogatives suite aux plaintes récurrentes des usagers.
Selon la tutelle, les opérateurs économiques se plaignaient du fait que les agents de la CONSUELEC employaient des méthodes peu orthodoxe pendant leurs contrôles sur le terrain. Escroquerie et trafic d’influence sont cités comme griefs.
Des arguments réfutés par la CONSUELEC qui a attaqué l’arrêté décrié auprès de la Commission interministérielle pour la sécurité des installations électriques ( CISIE). La CISIE est composée de la Primature, des ministères de l’énergie, du budget, de l’économie et des PME/PMI.
« Faute d’élément matériel n incriminant consuelec, la commission interministérielle a formulé entre autres recommandations (en point N°2), le retrait dudit arrêté querellé, à l’effet de permettre la reprise des activités du comité », explique la CONSUELEC faisant le compte rendu de la décision non appliquée de la commission.
« Nos activités soient toujours bloquées par le même ministère qui a initié la création de la CONSUELEC, Ça c’est une curiosité qu’il faudra expliquer aux Gabonais », s’est indigné lors du sit-in, Christian Abiaghé, responsable de relations publiques de l’agence de contrôle de conformité, qui se réserve le droit d’hausser le ton dans les prochains jours.
Sydney IVEMBI