Le président du Parti social-social démocrate (PSD, opposition) lors de la conférence de presse au siège de son parti le 10 août à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, 10 août (Gabonactu.com) – L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou s’est insurgé jeudi dans une conférence de presse contre l’agence américaine de sondages Gallup qui dans son dernier rapport classe le Gabon parmi les pays les pays dangereux au monde.
« Je me lève pour dire non aux contrevérités, notre pays n’est pas un enfer », a fustigé M. Maganga Moussavou, indiquant par la suite qu’il fait bon vivre au Gabon.
Le rapport de Gallup considère le Gabon dangereux comme le Venezuela, le Liberia, la Bolivie et autres. « En comparant notre pays à ces Etat réputés aussi dangereux, infréquentables, c’est non seulement s’attaquer à ses dirigeants mais surtout s’en prendre à son peuple », s’indigne l’opposant.
Le Maire de Mouila (sud du pays) dénonce les forces occultes qui murissent selon lui un plan machiavélique pour déstabiliser le Gabon. Pour lui, ces forces occultes dont l’un des cerveaux est Robert Bourgi, l’avocat franco-libanais, disposent des soutiens locaux.
Ancienne figure emblématique de la « France-Afrique », Robert Bourgi est tombé en disgrâce avec le régime d’Ali Bongo. Depuis lors, il devient le soutien inconditionnel de l’opposition radicale gabonaise dirigée par Jean Ping. Le candidat malheureux à la présidentielle du 27 août 2016 continue a contesté la réélection controversée du président Ali Bongo. Il appelle ses partisans à la « résistance jusqu’au bout».
Pour Maganga Moussavou, « essayons de régler nos problèmes par nous-mêmes, que ceux qui ont fait de la Libye un désert ne viennent pas semer la chienlit au Gabon».
Sydney IVEMBI