L’avenir ne semble plus en rose pour Faustin Boukoubi au sein du PDG @ DR
Libreville, 7 août (Gabonactu.com) – Après les « amis d’Ali Bongo », le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi a été une fois de plus désavoué par Emmanuel Issoze Ngondet, membre du comité permanent du bureau politique du parti au pouvoir, par ailleurs premier ministre et numéro II du régime.
Sur sa page Facebook, Emmanuel Issoze Ngondet apporte sans détour son soutien aux cadres du PDG qui se sont donnés pour mission de défendre la politique du président Ali Bongo hors des instances du parti.
« Face à l’âpreté du débat politique actuel, défendre l’image du Président de la République est plus qu’une mission pour la majorité. Mon entier soutien aux personnalités qui se sont engagées dans cette voie selon leurs atouts et leurs talents », souligne M. Issoze Ngondet dans son post datant du 4 août dernier.
Le 28 juillet dernier, un groupe des cadres du PDG composé des amis très poches du Président de la République ont animé une conférence de presse, avant celle du 3 août courant. Lors de ces sorties, ils ont défendu bec et ongles la légitimité du régime et fustigé le jusqu’au-boutisme du leader de l’opposition Jean Ping. Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août estime l’avoir remporté face au président sortant Ali Bongo Ondimba dont la réélection a été controversée.
Parmi les Pédégistes qui défendent la politique du chef de l’Etat sans l’aval du parti, il y a entre autres Pacôme Moubelet Boubeya, Alain Claude Bilié By Nzé, Régis Immongault, Madeleine Berre, Denise Mekamne respectivement ministre des affaires étrangères, de la communication, de l’économie, de la promotion des investissements et de l’enseignement supérieur. Ali Akbar OnangaY’Obégué, secrétaire général du gouvernement et Christian Magnagna, ministre des mines en font également partie.
Pour Faustin Boukoubi, ces personnalités politiques qui « prétendaient s’exprimer en défendant le Président de la République » militent pour leurs propres intérêts.
Camille Boussoughou