Retour de Jean Ping ce mardi à Libreville après une tournée européenne

Jean Ping @ DR

Libreville, 23 juillet (Gabonactu.com) – Jean Ping principal leader de l’opposition gabonaise regagne le Gabon mardi prochain après un séjour européen où il est allé plaider pour le respect des résultats des urnes donc la restitution de sa victoire à la dernière élection présidentielle que lui aurait volé l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
 
Jean Ping a quitté le Gabon le 9 juillet dernier. Selon le programme de la tournée communiqué par son service de presse, Jean Ping devait se rendre tour à tour en France, en Belgique, en Suisse, aux USA et en Éthiopie pour un plaidoyer sur une passation de pouvoir à la présidence de la République entre Ali Bongo Ondimba et lui-même.
 
Dans un communiqué Jean Ping indiquait avoir décidé d’effectuer cette tournée « afin d’expliquer le sens de la médiation proposée, mais également de rappeler les attentes du peuple gabonais ».
 
Le 2 juin 2017, dans un discours à sa résidence, Jean Ping, avait lancé un appel à la communauté internationale pour une médiation en vue, d’une part, de rétablir la vérité des résultats du scrutin du 27 Août 2016 qu’il affirme avoir remporté, et « d’assurer une passation pacifique du pouvoir et d’autre part, en vue de la nécessaire réconciliation nationale ».
 
Près d’un an après l’élection présidentielle du 27 août 2016, Jean Ping refuse toujours de reconnaitre la victoire de son rival politique, Ali Bongo Ondimba. Il affirme avec détermination que c’est lui qui avait remporté l’élection.
 
Selon les résultats officiels, Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 50,66 % des suffrages contre 47,24 % pour Jean Ping.
 
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) conteste ces résultats, fruit, selon lui d’ « un coup d’Etat militaro-électoral ». Il s’appuie sur l’attaque de son QG par les forces de l’ordre qui se serait soldé par des morts et l’arrestation de plusieurs militants.
 
Le pouvoir parle plutôt d’une opération de maintien de l’ordre suite au saccage des bâtiments publics dont l’Assemblée nationale incendiée et la destruction des biens privés.

Martin Safou

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