Myboto est un dictateur, il faut le quitter (Estelle Ondo)

Estelle Ondo adulée par ses partisans mercredi  à la Chambre de commerce @ Gabonactu.com

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Estelle Ondo, ex 5ème Vice-présidente de l’Union nationale (UN, opposition) radiée récemment  de son parti pour avoir intégré le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba a déclaré mercredi à Libreville que Zacharie Myboto, président de l’Union nationale, est un dictateur que les autres cadres de ce parti doivent quitter le plutôt.

 

Mme Ondo n’a pas eu des mots gentils contre Zacharie Myboto, son ex vénéré président. Très remontée, elle a qualifié le président de l’Union nationale de dictateur que les autres cadres comme Casimir Oyé Mba et Jean Eyeghe Ndong doivent quitter le plutôt possible pour rejoindre le camp d’Ali Bongo Ondimba.

 

La ministre de l’Economie forestière suggère à ces deux anciens premiers ministres de participer au dialogue inclusif proposé par Ali Bongo Ondimba. Casimir Oyé Mba et Jean Eyeghe Ndong participent plutôt au dialogue national pour l’alternance organisé actuellement par Jean Ping à Noë palace au nord de Libreville.

Les partisans en liesse @ Gabonactu.com
Les partisans en liesse @ Gabonactu.com

Estelle Ondo a fait cette déclaration à la Chambre de commerce de Libreville en présence d’une foule acquise et de René Ndemezo’o Obiang, ancien directeur de campagne de Jean Ping. Dans le décore soigneusement sélectionné il y avait aussi Mike Jocktane, un autre cadre de l’Union nationale qui fait également des infidélités à Zacharie Myboto.

Une partisane d'Estelle Ondo @ Gabonactu.com
Une partisane d’Estelle Ondo @ Gabonactu.com

Il y a quelques jours, Zacharie Myboto qui n’a pas dissimulé sa colère suite à l’entrée au gouvernement de Mme Ondo a convoqué le conseil de discipline du parti le 15 décembre dernier pour prononcer la sanction d’exclusion qu’il avait déjà préconisé au lendemain de la formation du gouvernement.

 

Estelle Ondo ne s’avoue pas vaincue. Elle promet attaquer cette décision devant les tribunaux et pourquoi pas créer un parti Union nationale bis.

Patrick Gentil

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