Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le journal en ligne Koaci.com a sonné la première charge samedi contre le journaliste camerounais, Paul Tedga, patron du magazine panafricaine « Afrique Education ». A sa suite, c’est une lettre du Directeur de publication du journal congolais « Le Choc » qui affuble le confrère basé à Paris en France de tous les mauvais non d’oiseaux.
Les deux médias, visiblement révoltés par les pratiques mafieuses de ce confrère peu orthodoxe, accusent Paul Tedga d’être un journaliste vautour qui rode autours des palais présidentiels du Gabon et du Congo Brazzaville pour croquer à belles dents le fruit de sa ruse et de son chantage loin de l’éthique et de la déontologie du noble métier d’informer.
Mercenaire de la plume, maître chanteur sont les principaux qualificatifs utilisés pour désigner Paul Tedga, le journaliste qui utilise son titre pour se faire du beurre sur le dos des contribuables. Afrique éducation, est traitée comme une petite feuille de choux absente des circuits officiels de distribution, imprimée uniquement pour satisfaire la gourmandise de son inventeur.
Voici l’intégrité de la lettre ouverte de Dominique Asie de Marseille, Directeur de l’hebdomadaire congolais « Le choc » qui prend la défense du président congolais, Denis Sassou Nguesso et par ricochet la défense des intérêts du peuple congolais contre les agissements de ce journaliste à l’appétit d’un dangereux rapace.
« Pour ne pas mettre en cause la personne morale qu’est Afrique Education, nous allons, en considération du peu d’influence et de la petite taille de ce mensuel, parler de celui qui en assure la responsabilité.
Par analogie et toutes proportions gardées, nous pouvons emprunter à Pierre Péan et à Christophe Nick qui ont écrit et diffusé chez Fayard en mai 1997 : TF1 – un pouvoir, le commentaire suivant : « …Comme tous les industriels vivant particulièrement des marchés publics, le groupe Bouygues entretient des relations incestueuses avec le personnel politique. En disposant d’un instrument d’influence aussi puissant que TF1, il a pu soudain jouer à égalité et même se mesurer avec les centres de pouvoir les plus puissants de la République. »
Monsieur Tedga a peut-être lu, voire même trop lu ce livre et, finalement, cru comme dans un mauvais jeu de rôle, qu’il lui était possible de créer le même type de rapport d’influence avec certaines Républiques africaines.
Hasard du calendrier, c’est vers les années 1999 qu’il prend fait et causes pour un jeune maire congolais en rupture de confiance avec le gouvernement de son pays. Dès cet instant, il ne passait pas un seul numéro sans que monsieur Tedga réserve à son protégé un encart voir des pages, pour vilipender le régime de Denis Sassou N’Guesso.
La recherche de la vérité et le devoir de rendre compte à l’opinion internationale et nationale ont conduit les dirigeants congolais à demander un droit de réponse, d’où la première approche vers Afrique Education. Tedga a-t-il cru que son rêve devenait réalité ?
Toujours est-il que la courtoisie et les largesses des dirigeants congolais n’ont pas étanché sa soif de puissance, mais, bien malheureusement, aiguisé ses vices pour le verser vers les sept péchés capitaux : Orgueil-Avarice-Colère-Luxure-Paresse-Gourmandise.
Monsieur Tedga semble se surestimer et croit peut-être qu’il peut indéfiniment provoquer, insulter et médire sans en subir les conséquences ? Il oublierait alors que Saint Grégoire le Grand disait : «L’orgueil est la Mère nourricière et la Reine de tous les vices ».
Jean de la Fontaine disait de l’avarice : « L’avarice perd tout en voulant tout gagner ». Monsieur Tedga qui semble vouloir tout, sera aussi un envieux qui, lorsqu’il est tristement affligé de n’avoir pas obtenu ce qu’il désire ardemment, peut entrer en colère. Dès lors, nous tirons de la Bible ce qui suit : « L’envie et la colère abrègent les jours ».
En personnage de désirs inassouvis, loin des interprétations qui renvoient aux plaisirs sexuels, la luxure est aussi le fait de commettre certaines formes de sacrilège par l’atteinte portée à quelqu’un digne de respect. Monsieur Tedga promeut cette pratique dans son journal.
Monsieur Tedga semble paresseux parce qu’il utilise la plume et les pensées de tierces personnes, qu’ils manipulent pour attaquer Denis Sassou-N’Guesso ou le pouvoir de Brazzaville. Il va jusqu’à omettre et négliger ses devoirs journalistiques d’enquête, de prospective et d’analyse, de critique et d’écriture. C’est ainsi que Louis Pauwels disait: « Seule la paresse fatigue le cerveau ».
Monsieur Tedga semble être gourmand de tout ce qui pourrait lui procurer du plaisir et de la joie y compris au détriment des autres. Comme tout gourmand, il manque de tempérance et de mesure car pour lui, il faut informer à n’importe quel prix pour gagner sa vie en spoliant les autres y compris par le chantage.
Après avoir regardé du coté des valeurs, il me reste de revisiter pour mon confrère, quelques enseignements propres à tout métier et notamment celui de journaliste.
D’abord la déontologie : elle est l’expression du sens des responsabilités. Elle peut être définie comme « l’ensemble des devoirs que les professionnels s’imposent dans l’exercice de leurs fonctions ».
Ensuite, les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.
Enfin, cher confrère, au regard de ce qui précède, le métier de journaliste d’information est exigeant et il ne peut être assimilé au métier de journaliste de désinformation. En effet, la désinformation consiste à présenter un sujet sous un angle négatif, en usant du mensonge tout en prenant surtout le soin de couvrir d’une chape de plomb, toute information susceptible de valoriser ou de crédibiliser le sujet. C’est apparemment les voies que semble préférer mon confrère Tedga.
En devenant tout comme un maître-chanteur, vous empruntez à cette catégorie d’individus les mêmes défauts et travers. Toujours prompt à salir sans gêne et à n’importe quel prix, la réputation des respectables personnes et à trainer leur honneur dans la boue.
Comme les drogués, les maîtres-chanteurs sont prisonniers de leurs ambitions et obsession afin de combler leur soif interminable de haine, de destruction et d’argent. Ils peuvent être lâches et hypocrites voire même violents et colériques. Ils vont jusqu’à enrôler contre leur volonté des tierces personnes influençables ou naïves, voire tous autant cupides, en espérant utiliser leurs compétences ou leur dépendance pour arriver à leurs fins.
C’est cette avidité d’obtenir absolument de l’argent du pouvoir de Brazzaville (qui ne le sollicite plus) qui serait probablement à la base du chantage médiatique que monsieur Tedga orchestre depuis plus d’une décennie. Quelle pugnacité dans l’acharnement !
Le maître-chanteur évite de laisser des traces. Il ne parle pas, n’écrit pas et ne signe pas, sauf lorsque son orgueil est mis à lourde épreuve, alors il peut sortir de sa tanière.
Mon cher collègue Tedga semble avoir oublié que penser n’est pas savoir. Dans l’appel de l’association française « Le Nouveau Monde 92», lors des débats sur la problématique de la mondialisation des médias planétaires, placés sous la présidence de Jean Poperen, il est dit que le savoir crée le doute ; mais le doute stimule le savoir car point de certitude, mais moins d’incertitudes.
Grandeur et décadence d’un noble métier exercé par un journaliste qui refuse d’en assumer les servitudes lui-même en faisant écrire des « nègres » à sa place, fussent-ils Avocats, Pasteur ou simple citoyen.
Monsieur Tedga semble habité par les sept péchés capitaux. De même que l’argent et la politique auraient empoisonné le peu de valeurs morales et spirituelles que les règles d’éthique et de déontologie de notre métier de journaliste auraient dû préserver en lui.
Au-delà de ces valeurs morales voire spirituelles qui semblent si éloignées de la culture et de l’éducation de monsieur Tedga, des règles éthiques et déontologiques qu’il semble avoir rejetées, qu’est-ce qui motiverait tant le journaliste Tedga à croire qu’il détient un Pouvoir quelconque et que son influence s’exercerait sur certains gouvernements africains, si ce ne sont les antivaleurs ?Cher confrère, pour avoir choisi de nommer pompeusement votre journal Afrique Education, comment n’avez-vous pas mesuré le défi que vous avez pris vis-à-vis de vos lecteurs ? Chaque année, votre journal n’éduque personne et ne traite plus de sujets de portée africaine. Vous n’avez cessé de le remplir de rumeurs, d’injures, d’insanités et d’affabulations. Les quelques maigres lecteurs qui lisent encore Afrique Education prennent inconsciemment le risque de s’abrutir.
C’est bien à cause de ces mêmes rumeurs, injures, insanités et affabulations que nous nous sommes déjà retrouvés devant les tribunaux, exercice que vous semblez affectionner, peut-être parce qu’il serait susceptible de vous apporter de l’argent que vous irez soustraire à vos obligés et à ceux qui aiment la propagande d’Afrique Education.
Monsieur Tedga, vous savez bien que les autorités congolaises ne vous solliciteront plus jamais, car elles n’ont pas besoin d’une page éternelle et payée à vie dans votre journal, pour être appréciées.
Vous pouvez changer de stratagème ou recourir à des tierces personnes pour essayer de spolier les autorités du Congo, mais sachez que la sagesse africaine nous enseigne que : « le cafard a beau se vautrer dans la cendre, le coq finit toujours par le trouver .»
Dominique Asie de Marseille, Directeur de publication du journal congolais Le Choc