Une vue des signataire du protocole d’accord @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le Fonds d’investissement Méridiam et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont conclu jeudi à Libreville un protocole d’accord pour construire un nouveau barrage hydroélectrique à Kinguélé, en aval de l’un des plus anciens barrages du même type qui alimente la capitale gabonaise.
L’accord permettra de constituer un groupement d’entreprises qui s’engage à développer le projet du barrage d’une capacité nominale de 60 Mégawatts (MW). Il complètera l’électricité fournie par les deux premiers barrages construits dans la zone à savoir Kinguélé et Tchimbélé. Ces deux barrages produisent actuellement 110 MW.
« On est dans la phase d’études. Il y a une étude préliminaire qui avait été faite il y a assez longtemps. On est entrain de l’affiner et on devait avoir les résultats d’ici le mois de juillet », a explique Jean Paul Camus, Directeur général de la SEEG.
« Il faudra en gros 3 années de travaux pour avoir le barrage lui-même », a-t-il ajouté précisant que l’ouvrage coutera environ 100 milliards de FCFA.
Selon M. Camus, l’objectif est de suivre la demande d’électricité à Libreville qui connait une croissance rapide.
« Aujourd’hui la demande à Libreville croit d’à peu près 10% par an. En heure de pointe on consomme 250 à 260 MGW d’électricité. Il faut chaque année 15 MGW de plus », a-t-il affirmé.
« La mise en exploitation du nouveau barrage créera les conditions nécessaires à l’accélération du développement économique et l’amélioration du cadre de vie des habitants de l’agglomération de Libreville à l’horizon 2020 », soutient la SEEG dans un communiqué.
Une concession de 20 ans conclue en 1997 entre l’Etat gabonais et la SEEG confère à la SEEG, filiale du groupe français Véolia, la mission de production, de transport et de distribution de l’électricité au Gabon. Suite à des défaillances constatées, l’Etat a créé une société de patrimoines qui assure certaines de ces missions.
Martin Safou