Jean Jacques Igambas, conseiller municipal, conseiller politique du président du PDS @ gabonactu.com.
Port-Gentil, Gabon (Gabonactu.com) – Le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), maître Séraphin Ndaot Rembogo, promu récemment président de la Commission de concertation sur le pacte social (CCPS), n’empochera pas un salaire pour ces fonctions, a affirmé son conseiller politique, Jean Jacques Igambas lors d’une rencontre à Port-Gentil avec les militants du parti.
« Les stratégies proposées par le cabinet du chef de l’État pour combattre la pauvreté au Gabon sont à tous points semblables au plan d’action sociale du PDS. Maître Ndaot n’a donc pas réfléchi longtemps pour apporter son soutien, avec votre approbation, à un plan qui devra sortir bon nombre de Gabonais de la misère », a expliqué M. Igambas durant cette rencontre qui a eu lieu au quartier Sindara dans le 3ème arrondissement de la capitale économique du Gabon.
Pour lui, en effet, les clivages idéologiques ne devraient pas amener des partis politiques, fussent-ils de l’opposition, à rejeter toutes les propositions faites par le pouvoir. Il assure que son patron ne s’intéresse pas aux postes, ce dernier ayant décliné toutes les offres du pouvoir.
« Le poste de président du CCPS n’est pas rémunéré. Maitre Ndaot veut apporter simplement sa contribution pour résorber le problème de la pauvreté qui se pose avec acuité dans notre pays », a-t-il ajouté.
Rappelons que le président du Pds a été nommé président de la commission de concertation sur le pacte social (CCPS) structure créée par le décret n°0388/PR du 31 octobre 2014, par le Président de la République Ali Bongo Ondimba.
Depuis la participation de l’opposant aux différentes rencontres organisées dans le cadre du CCPS, des rumeurs ont circulé annonçant l’entrée au sein de la majorité de ce leader politique très influent dans la capitale économique du Gabon. Richissime homme d’affaires, Séraphin Ndaot Rembongo affirme avoir accepté de travailler dans cette commission pour aider les autres gabonais, laissés sur le carreau à accéder un jour au bien être social.
La commission qu’il préside désormais compte en son sein un ministre, le secrétaire général du gouvernement, le directeur général du Budget, des responsables politiques et d’ONG et devrait s’atteler à mettre en œuvre une feuille de route afin d’endiguer le phénomène de pauvreté et de la précarité.
Vital Mbourou