Guy René Mombo Lembomba qu’entrouraient d’autres acteurs de la société civile lors du point de presse le 25 avril 2016 à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Guy René Mombo Lembomba, secrétaire exécutif et porte-parole de la Coalition de la société civile gabonaise (CSCG) a interpelé lundi à Libreville dans un point de presse la communauté internationale face aux messages de haine susceptibles de déstabiliser le pays que profèrent les acteurs politiques de tout bord engagés à l’élection présidentielle d’août 2016.
« Le préambule de l’UNESCO évoque que les guerres naissent dans les esprits des hommes, il faut donc y relever les défenses de la paix d’où le présent manifeste destiné à Vous Union Européenne partenaire du Gabon pour la convocation de votre vigilance », a conseillé M. Mombo Lembomba dans un manifeste remis à la délégation de l’Union Européenne (UE) au Gabon.
L’UE œuvre dans le raffermissement de la démocratie au Gabon. Elle finance souvent les organisations gabonaises de la société civile aux fins de promouvoir la culture démocratique.
Dans cet élan d’interpellation de la communauté internationale, les membres de la coalition de la société civile gabonaise se sont rendus ensuite à la représentation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) à Libreville où ils ont lu et déposé également un autre manifeste. La caravane de la coalition de la société civile a pris fin au siège du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour le même objectif.
« Nous appelons donc au ressaisissement, à la retenu, tous les acteurs politiques, majorité et opposition qui par des procédés psychologiques, par des slogans dangereux, voudrai propager la haine entre les gabonais », a lancé M. Mombo Lembomba. Selon lui, ces messages augmentent au fil des jours le risque d’une guerre civile dont pourrait connaitre le Gabon.
La montée au créneau de cette plateforme des acteurs de la société civile vise d’après les principaux concernés à préserver la paix et à prévenir l’irréparable. Dans cette période de précampagne, les acteurs politiques s’illustreraient dans « l’extrémisme et l’irresponsabilité citoyenne ». Le dialogue inclusif et citoyen entre les hommes politiques et les populations est la solution préconisée par la société civile pour décrisper la situation.
Camille Boussoughou