Le Pape François 1er, en ordonnant la bénédiction des mariages gays, a franchi la ligne rouge. Un acte courageux auquel ne se sont jamais risqués ses prédécesseurs. Cependant, le sujet soulève un déluge de vagues de protestation au sein de l’église apostolique et romaine.
Le clergé est divisé sur cette question. Nombreux s’étonnent de cette sortie insolite de la part de cette église pourtant très conservatrice. Une sortie diversement appréciée par les chrétiens du monde occidental même ceux d’Afrique où des évêques ont donné de la voix.
En donnant l’onction papale de bénir les mariages homosexuels, le chef de l’église catholique n’a fait que légitimer une pratique bien connue au sein de cette église même si le droit canon l’interdit. Une pratique tout de même tolérée.
Tous les ministres ou presque de cette obédience, ne pourront me contredire à moins d’être de mauvaise foi.
Luiz Gonzalez Matta, un espion déguisé en prélat et ayant étudié toute la liturgie, fit une immersion de quelques mois au Vatican afin d’enquêter sur les pratiques déviantes du milieu.
L’enquête publiée par Charlie Hebdo, l’hebdomadaire français, provoqua l’onde de choc au sein des fidèles. L’enquête avait démontré que l’homosexualité était bel et bien une tradition chez ces hommes ensoutanés.
Le Vatican, avec Tanger et San Francisco, sont connus pour être des lieux de pèlerinage très prisés par la communauté gay.
Que le Pape François 1er ordonne de bénir les mariages homosexuels, ne surprend guère.
Aujourd’hui, malgré l’évolution de la science génétique et ses exploits en matière de santé publique, elle peine encore à trouver une thérapie miracle pour ces personnes qui n’ont pas choisi d’être homos, hormis quelques salopards qui s’adonnent à des fins mercantilistes.
Que des personnes homos dans l’âme choisissent de se mettre en couple relèvent des libertés individuelles. On n’y peut rien malgré la batterie des lois interdisant la pratique.
Et le Pape François la si bien compris. Il est vrai que la doctrine catholique est ferme sur la question. L’épitre de Saint-Paul aux Romains, chapitre 1er verset 24, 26 et 27 condamne cette pratique que l’on qualifie de contre-nature.
Le Pape François veut sans doute adapter l’église catholique à l’air du temps. Si c’est le cas, qu’il acte le mariage des prêtres. Les prêtres dont on dit être des avatars d’Aron, l’église leur impose le vœu de chasteté au nom du sacrifice et du sacerdoce au service de Dieu. Pourquoi ne se mettraient-ils pas en couple ?
Le Pape François doit aussi dépoussiérer toute la légende fabriquée de toute pièce autour d’un personnage mythique appelé Jésus, faiseur de miracles qui est supposé sorti des entrailles d’une mère vierge appelée Marie.
Le prêtre Allemand, Eugen Drewermann, théologien et psychanalyste, excommunié par Rome, de son vivant, avait exigé cet impératif.
La bible étant le fondement de la foi chrétienne, si le Pape en vient à heurter ce qui est considéré comme le bréviaire des chrétiens, c’est qu’il a de bonnes raisons.
Doit-on les ostraciser, stigmatiser les homos au nom d’une société faussement puritaine et hypocrite à l’instar de nos sociétés africaines ?
Les sociétés africaines très sexistes et conservatrices, ignoraient tout du dérèglement hormonal ainsi que l’explique la science et donc cause de cette transgression des codes moraux. Lorsqu’on remarquait que l’enfant avait des comportements contraires à son sexe, il était soumis à un dressage musclé sinon un formatage forcé, faute de quoi, pour sauver l’honneur de la famille, dans le secret absolu, il était froidement abattu.
C’est dire que l’homosexualité n’est pas une exportation occidentale comme le pensent bêtement certains incultes.
La pratique dans nos sociétés africaines est interdite sous peine de mort. Interdit-on une pratique qui n’a jamais existée ou n’existe pas? Et que pense le très puissant CTRI ?
Timothée Memey, journaliste éditorialiste, chroniqueur
NB : cette chronique ne reflète pas le point de vue de la rédaction