Le parti « REAGIR » dans sa contribution déposée la semaine dernière au ministère de la Réforme chargé des institutions a listé plusieurs propositions ou reformes qui selon lui permettra de révolutionner la pratique politique au Gabon et propulser le pays vers le développement durable au grand bonheur de ses populations.
Sur les thématiques de la concertation, REAGIR adhère naturellement à l’idée d’une réécriture complète du code électoral, d’un nouveau recensement électoral biométrique, d’un redécoupage électoral selon des normes et des critères démographiques objectifs.
Outre l’adoption par référendum d’une nouvelle constitution, REAGIR suggère également la création d’un organe indépendant et autonome de gestion de toutes les élections en République gabonaise. Cet organe et ses démembrements seront présidés par des personnalités neutres et impartiales ne participant pas au processus électoral. C’est aussi le cas pour les personnalités qui seront désignées pour conduire le Dialogue National à venir.
Enfin le parti propose la mise en place de mécanismes transparents de financement des campagnes par l’Etat et le plafonnement des dépenses.
Pour parvenir à un consensus sur ces points, le parti propose que la concertation nationale prévue en avril prochain se déroule sous la forme d’un « Mbandja », un terme qui renvoi à un « corps de garde » où dans la tradition bantou se règle tous les problèmes qui se posent dans la société.
« Le “Mbandja” serait ainsi porteur d’une gouvernance originale et endogène s’adaptant en permanence aux évolutions civilisationnelles et technologiques jugées positives par la majorité de ses membres représentant toutes les populations du Gabon », a indiqué Etienne Francky Meba Ondo dit Meboon, Vice-Président, Porte-Parole du parti.
A propos des participants à la concertation, REAGIR propose que les invités soient les candidats aux élections jumelées du 26 août 2023. La répartition se fera en fonction des scores réalisés par chaque parti ou liste des indépendants.
Bétines Makosso