Lucia la maman de la fillette âgée d’un an peine violée brutalement par son conjoint huissier, demande que justice soit rendue pour ce crime crapuleux. À cet effet, l’ONG Aurore œuvrant pour les droits des femmes et des jeunes filles tout comme ceux des enfants défavorisés, a organisé une conférence de presse pour dénoncer cet acte impuni.
« Depuis quelques temps nous remarquons sur l’étendue du territoire national, une forte augmentation de violence sexuelle à l’endroit des mineurs. Est-ce à dire que ces présumés auteurs se sentent dans l’impunité totale ? », s’est interrogé avec indignation Ida Flore Maroundou de l’ONG cherche à Aurore, représentant la mère de la victime.
L’accusé serait l’huissier de justice Me Mohamed-TaoÏdi Mhintcho. Ce dernier serait l’auteur présumé du viol sur la personne de la mineure âgée de 1 an et plus lors de l’abus sexuel.
« Il n’est pas censé ignorer la loi, et nous nous demandons pourquoi le cas de la fillet n’est pas traité. Il y a une justice à demi-mesure dans ce pays ? », se demande Ida Flore Maroundou défendant la cause de la mère de la victime.
Pour les faits, ils ont eu lieu dans la très chic commune d’Akanda il y’a quelques mois en arrière. Luciana la mère de la victime était partie à l’hôpital avec son garçon qu’elle a eu avec l’homme de la loi né prématurément, pour subir des examens suite à des complications respiratoires dont faisait montre l’adolescent. Son fils gardé en observation, la mère ne pouvait pas s’imaginer qu’un malheur allait frapper à sa porte. En partant de chez elle, elle laisse alors sa fillette et son 2ème garçon de 4 ans, avec son petit ami Me Mohamed-TaoÏdi Mhintcho et la fille de ce dernier âgée 12 ans.
Le lendemain en début de journée, son téléphone sonne, un appel en provenance de la maison de la part de la fille de son conjoint, a permis de découvrir le pot aux roses. Cette dernière aurait dit à Luciana que la petite Fatou a des graves douleurs au niveau de son appareil génital, et qu’elle saigne amplement. Immédiatement chez elle, elle conduit l’enfant à l’hôpital, le viol est prononcé avec certificat médical du médecin à l’appui, annonçant la perte de l’hymen chez la petite et un saignement à profusion.
Visé par l’horreur qui venait de se produire, le mis en cause a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée pour viol au Commissariat de Libreville, le dossier transmis au Tribunal de première instance. Mais n’a évolué à ce jour selon la famille de la victime.
« À ce jour, la mère de la fille est trimballée dans les tribunaux où elle a récemment été chassée du tribunal comme quoi, elle fatigue. Alors que tout ce qu’elle demande, c’est la justice pour son bébé », précise la présidente de l’ONG Aurore.
En effet, lors de son audition le présumé auteur avait été simplement relaxé par ses pairs du métier. Selon la mère de la victime, le carnet d’adresse et le pognon qu’a son ancien amoureux ont pesé en sa défaveur. Il est toujours libre et dans une totale quiétude. La famille réclame justice contre celui qui serait l’huissier de justice d’Ali Bongo Ondimba. Et c’est pourquoi elle en appelle aux autorités compétentes afin qu’elles se saisissent du dossier.
Vincent Ranozinault