Le Collectif jeunesse sans emploi (CJSE) s’est entretenu le week-end écoulé à Port-Gentil, avec plusieurs entrepreneurs gabonais, les déflatés de plusieurs sociétés et les autorités afin de discuter sur la problématique du chômage au Gabon et dans la capitale économique en particulier.
« 40% de taux de chômage c’est anormal pour un pays qui présente des potentiels. Il faut dire que les jeunes gabonais ne sont pas encore déterminés, et on aimerait qu’ils le soient davantage et qu’ils arrêtent de se plaindre. L’heure est venue de prendre à bras le corps la question de l’entrepreneuriat », estime Jean-Arséne Houla-Houla, vice-président du CJSE.
En effet, l’objectif de cette mission dans la capitale économique du bureau directeur du CJSE, est d’analyser les pistes de solutions devant emmener la couche sociale marigovéenne à l’auto-emploi. Une initiative qui vise éventuellement à réduire de manière considérable le taux de chômage au Gabon et à Port-Gentil en particulier mais surtout, à sortir les populations de l’idéologie bureaucratique, au fonctionnariat.
« Nous avons trois leviers pour lutter contre le chômage : il a celui de la fonction publique que les gabonais apprécient et qui n’est pas le meilleur certainement, il y’a celui du secteur privé et celui de l’entrepreneuriat. Il y’a une lueur d’espoir vue que le régime a été changé, tout se remet petit à petit en marche pour redynamiser les choses », espère-t-il.
Des rencontres dont bénéficieront les populations des autres capitales administratives du pays, pour rendre efficace la politique de l’auto-emploi au Gabon.
Vincent Ranozinault