C’est une scène horrible que les populations du quartier trois Filaos, sis dans le 2ème arrondissement de Port-Gentil ont vécu il y’a quelques jours. Quatre habitations ont été rasées par les flammes d’une cruauté inouïe, selon les soldats du feu.
« Il y avait d’abord coupure d’électricité et c’est à 2h du matin par-là, que l’incendie a commencé, j’ai cogné le voisin qu’il y’a le feu, le temps de sortir, il était déjà trop tard. On a tout perdu, rien n’a été récupéré. J’ai perdu toute m’a vie », regrette Tina Abe Mve, sinistrée.
Selon les victimes, rien n’a pu être récupéré à cause de la rapidité à laquelle les flammes se sont propagées. Elles se sont précipitées grâce au vent fort qui a soufflé cette nuit-là vers 2h du matin.
Visiblement déboussolé, Stéphane Nzoué, un autre sinistré, relève « qu’on a tout perdu dans cet incendie, on était dans une maison collective mais avec beaucoup de compartiments qui a brûlé où on dormait. Il y’avait cinq familles qui habitaient dedans. J’ai même failli mourir avec mon enfant là dans les flammes ».
Si personne pour l’instant ne connait les causes de cet incendie majeur dans la capitale économique, il n’en demeure pas moins que les victimes pointent du doigt la SEEG. Selon elles, cet embrasement sera dû aux coupures intempestives d’électricité dans la ville du sable.
« C’est dû il faut le dire, aux coupures incessantes de la SEEG, on n’arrive plus à dormir depuis un mois, notre nourriture pourrit dans les congélateurs. On ne sait plus ce qui se passe dans cette ville de Port-Gentil. Jour et nuit que des coupures », expliqué M. Nzoué.
Plus de peur que de mal, aucun mort dans cet incendie fort heureusement.
Vincent Ranozinault
