Le Groupe Foberd affrète des camions lourdement chargés qui arpentent nuit et jour la route Libreville-Ndjolé-Lalara-Ovan-Makokou-Okondja-Franceville-Ogooué-Lolo pour livrer par semaine environ 60 tonnes de vivres dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué Lolo pénalisées par la rupture du trafic ferroviaire.
Le groupe a rapidement opté pour la stratégie de la route afin d’éviter la rupture de stocks dans ses magasins situés dans ces deux provinces.
Ce dispositif logistique alternatif occasionne des coûts supplémentaires de 20 à 30% à cause du rallongement du trajet de 450 km de route supplémentaire, soutient le groupe.
Malgré ces coûts supplémentaires, le groupe soutient avoir maintenu ses prix habituels dans ces boutiques. « L’ambition est de ne peut pénaliser lourdement les consommateurs », précise l’entreprise qui par ces efforts met en valeur sa responsabilité sociétale.
« Le Groupe collabore en permanence avec les autorités qui veillent à l’approvisionnement des deux provinces dans des conditions optimales », ajoute le communiqué.
Depuis l’interruption du trafic ferroviaire dans la nuit du 22 au 23 décembre dernier à cause d’un grave glissement de terrain qui a raclé environ 900m de rails, les provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo sont frappées par des graves pénuries des produits pétroliers mais également de vivres. Le train et la principale source d’approvisionnement de ces deux provinces en produits divers.
Les élèves ont été mis en vacances forcées d’une semaine à cause d’une pénurie de taxi. Mercredi une première cargaison de carburant est rentrée dans la ville de Franceville au grand bonheur des automobilistes.
Antoine Relaxe