L’homme d’affaires, Hervé Patrick Opiangah, encore appelé « capitaine de l’industrie » pour avoir créé des entreprises qui sont prospères dans les différents domaines, a, en sa qualité d’invité d’honneur, salué samedi 03 décembre 2022, le géni des étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB), à l’occasion de la 4ème édition de la ‘’Journée de l’étudiant entrepreneur’’ ayant eu lieu au sein du campus universitaire à Libreville.
« Le tissu social ne peut être consolidé que par la PME et PMI, c’est une grâce que de voir que sur les bancs de l’école, qu’il y ait déjà une proportion à vouloir investir dans l’entreprenariat, ils ont ma considération et mon respect », a indiqué M. Opiangah.
L’événement organisé par le Club universitaire d’entrepreneuriat national (CUEN) sous la thématique : « un pied à l’école, un pied dans les affaires », a permis au chef d’entreprise de prodiguer des précieux conseils pratiques à ces jeunes frères et sœurs entrepreneurs en herbes.
« Je leur ai dit qu’on ne s’improvise pas entrepreneur, il faille passer par des préalables ; il y a la constitution d’un business plan par rapport à un projet et une étude de faisabilité parce que, ce n’est que par là où on peut avoir des institutions financières ou bancaires qui veulent bien après financier et les projets deviennent bancables », a-t-il souligné.
Durant cette journée, les étudiants ont présenté plusieurs projets primés, appelés à être affinés pour qu’’ils deviennent viables. Celui relatif à la culture des produits maraîchers bio au sein de l’UOB. L’autre projet est orienté sur la transforme les condiments qu’il faut sécher. Ils sont gardés durant 6 mois, loin de l’humidité et les emballages sont biodégradables.
Des projets liés à la production du savon liquide parfumé qui élimine « facilement les tâches, parfume les vêtements et les toilettes », a été également présenté, associé à celui lié à la protection de la biodiversité.
Pour Hervé Patrick Opiangah qui a promis accompagner ces jeunes frères, pour rendre leurs projets, « je pense et je crois au rêve gabonais ».
Sydney IVEMBI