Dans un article sous le titre « Panthères : quid du retour de PEA et Lémina ? », le quotidien gabonais l’Union relance le débat sur le retour ou pas de ces deux cadres dans la sélection nationale après leur « éviction » diplomatiquement correcte du onze national gabonais lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations au Cameroun.
Voici l’intégralité de l’analyse du quotidien l’Union sur cette question :
L’absence du Gabon (pas qualifié pour l’ultime tour qualificatif du Mondial) de la fenêtre internationale du mois de mars va probablement donner plus de temps de réflexion aux deux camps, mais il faudra bien que soient dissipés les doutes autour de l’avenir international de Didier Ndong, Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina. Trois joueurs que des écarts de conduite ont mis au ban des Panthères avant (pour le premier cité) et durant (pour les deux autres) la Coupe d’Afrique des nations 2 021. Sur une décision du sélectionneur Patrice Neveu. Aidé par le parcours du Gabon au Cameroun, le technicien français est sorti renforcé dans son autorité et ses décisions. Mais, il va devoir se pencher sur la question de la réintégration ou non de ces trois joueurs qui étaient des cadres de son Onze. Pour peu qu’ils restent sélectionnables.
Table rase du passé
Dans la démarche nécessaire à une table rase du passé et un retour en grâce, c’est du côté des joueurs que va être attendue la décision sur leur motivation à poursuivre l’aventure. Notamment chez Mario Lemina qui avait posté sur les réseaux sociaux (son compte Twitter) sa décision de prendre sa retraite internationale (à 28 ans, 22 sélections et 3 buts), avant de supprimer son message quelques heures plus tard. Le milieu de terrain de l’OGC Nice est, des trois écartés, celui sur lequel l’incertitude plane davantage. Et qui, par sa décision hâtive, s’est attiré les foudres de la majeure partie de l’opinion gabonaise. À la différence de Didier Ndong (42 capes) qui a emprunté la voie du pardon et de la rédemption bien avant la Can 2021, et de Pierre-Emerick Aubameyang (capitaine et meilleur buteur des Panthères), qui a pour sa part retrouvé le sourire sous le soleil de la Catalogne et pour le plus grand défi de sa carrière au FC Barcelone.
L’intérêt supérieur de la Nation
Au regard de ce qui précède, au nom d’un groupe qui a su rester performant sans eux et de l’intérêt supérieur de la Nation, l’humilité et la motivation de poursuivre le parcours en Vert-Jaune-Bleu seront les moindres des valeurs à afficher. Aussi bien devant le sélectionneur national que devant la Fédération gabonaise de football dont la contribution va une fois de plus compter pour la réconciliation des deux parties. Mais aussi dans la mise en place définitive d’une charte de bonne conduite en sélection nationale.
Il faudra enfin y associer le cas Willy Aubameyang dont le rôle d’intendant adjoint découvert sur le tard a fait couler beaucoup d’encre. Lui qui faisait aussi partie des bannis de Yaoundé.
James Angelo LOUNDOU pour l’Union
La question est vraiment gênante. Trop de fausses informations ont été données pour valider la mise à l’écart de ces deux joueurs, créer un désamour envers eux pour légitimer des forfaiture et des manquements graves, jusqu’à prétexter des lésions cardiaques qui se sont révélés fictives mais qui auraient pu mettre en danger leur carrière. Des mis en quarantaine qui vont en boîte mais que personne ne voit. Une bagarre avec la sécurité de l’hôtel que seul le relais de l’infox Freddhy Koula a vue et vécue, pas les vigiles eux-mêmes. Mais on se limitera à dire « écarts de comportement » sans les décrire ni les désigner clairement avec la complicité des journalistes à qui on dicte pratiquement le texte. Les indices de vérité sont pourtant dans le Twitt de Mario. « À vouloir régler les problèmes du groupe… » Il y avait donc des problèmes. À commencer par le manque de professionnalisme de l’encadrement dénoncé depuis Dubaï, ensuite les vieilles primes toujours non payées par un ministère gros dos. Une question simple : Pourquoi les encadreurs etaient-ils interdits de séjour dans les vestiaires ? Le problème de cette équipe nationale se trouve dans son entourage. Sur la pelouse, les enfants valent toutes les équipes africaines. Ils sont juste mal accompagnés pour faire aussi bien que les meilleurs. C’est en cela que la question est gênante.
Quand je lis que Didier Ibrahim a eu un écart de conduite franchement ça me choque, je ne savais pas que faire preuve de solidarité était une tare. Finalement vous-même n’êtes pas mieux que Lemina et Emerick.
Par ailleurs,vous avez déjà déclarer que sans eux l’équipe se porte mieux ils ont eu droit à toutes les injures, mais ne changez pas l’équipe qui gagne continuez avec ceux que vous avez déjà donné la grosse tête là, quand je pense que c’est grâce à Emerick que le Gabon a été qualifié pour cette CAN car en effet il est meilleur buteur des qualif.