La président du REGAP+, Fatou Moussounda Nzamba, entourée de quelques membres de son bureau le 21 décembre à Libreville © Gabonactu.com
La présidente du Réseau gabonais des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Fatou Moussounda Nzamba, fraichement réélue à la tête de cette organisation a appelé l’Etat gabonais à rendre gratuit la prise en charge des bilans de suivi des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVH) pour endiguer et mettre définitivement fin à ce fléau planétaire au Gabon.
« Si l’Etat prend en charge la gratuité des bilans de suivi comme il a pris avec les antirétroviraux vous allez voir qu’on n’en parlera plus du sida au Gabon », a suggéré Mme Moussounda Nzamba qui fait de cette épineuse question son plaidoyer tout au long de son mandat.
Vivant avec le VIH depuis 27 ans, la présidente du REGAP+ affirme que cette maladie incurable n’est pas une fatalité. La personne infectée est appelée tout simplement à observer régulièrement le traitement et les principes d’usages recommandés par les médecins.
Concernant les perdus de vues au Gabon, Mme Moussounda Nzamba, affirme que le phénomène découle du manque de médicament et des moyens financiers. Certains médecins qui discriminent encore des malades ainsi que les rejets par les familles, contribuent à la problématique de perdu de vue.
Selon le rapport 2020, de l’ONUSIDA il y a 12 883 personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH) au Gabon et ayant déjà eu accès aux traitements antirétroviraux (ARV) qui ne sont plus présentées à leur rendez-vous en 2020. Le pays compte 46 000 séropositifs.
Antoine Relaxe