Patrick Assoumou Eyi dit Capello épinglé dans le scandale d’agression sexuelle sur mineurs dont il avait la charge en sa qualité d’entraineur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans a finalement été arrêté à Ntoum à environ 40 km de Libreville, rapportent des sources concordantes.
Dimanche des activistes gabonais ont annoncé sa fuite. Ses téléphones étaient fermés. Sa présence physique n’était signalée nulle part… Finalement, l’ex entraineur a été interpellé à Ntoum par la police. Il serait en garde à vue.
Vendredi le ministre des Sports, Franck Nguéma a dans une déclaration, annoncé qu’il a saisi son collègue de la Justice pour « l’ouverture d’une enquête judiciaire dans la communauté du football national pour des abus sexuels ayant été commis contre des enfants, garçons et filles ». » L’heure est grave. L’heure est très grave « , s’était exclamé le ministre.
Patrick Assoumou Eyi a été cité dans une enquête du journal londonien The Guardian. Il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement des centaines des jeunes gabonais. L’enquête révèle qu’il livrait d’autres jeunes à des hautes personnalités.
Dans une courte interview au média en ligne Gabonallsports, Capello a nié tout en bloc : « Je ne me reconnais pas dans tout ça ».
L’étau s’est sévèrement resserré contre lui. Vendredi, la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) l’a suspendu de toute activité sportive. Le même jour, la ligue de football de l’Estuaire l’a aussi suspendu de ses fonctions. Son nom était cité dans toutes les conversations. Il est tourné en dérision et présenté comme une « honte » nationale.
Camille Boussoughou