Le président statutaire du RHM, Michel Menga M’Essone et d’autres membres du directoire durant la conférence de presse le 8 mai à Libreville © Gabonactu.com
Le Président statutaire du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition), Michel Menga M’Essone, a déclaré samedi 8 mai dans une conférence de presse, que son parti dont la dénomination a été changée en Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) par son frère rival, Alexandre Barro Chambrier qui revendique également le leadership de ladite formation politique, ne peut être valable d’après lui, selon la loi.
« Nous disons qu’il n’est pas possible de légaliser le RPM dès lors que le RHM a des élus à l’Assemblée », a fait savoir M. Menga M’Essone, brandissant la loi comme référence, sans toutefois donner les dispositions y relatives.
Le RHM compte 6 députés à l’Assemblée nationale et 73 élus locaux. Il ne peut faire donc l’objet d’un changement de nom, selon Michel Menga.
Créé en 2017, RHM a connu une grosse dissension interne suite à l’entrée au gouvernement en mai 2018 de Michel Menga en qualité du Ministre d’Etat chargé de l’Éducation nationale. Le leader du parti Barro Chambrier avait qualifié cette posture de trahison.
Le directoire du RHM avait suspendu Michel Menga de son poste de Secrétaire général. Il avait ensuite organisé une mutation du nom du parti au terme d’un congrès extraordinaire en avril 2019. Une manière d’isoler définitivement le supposé traître. Ce dernier avait organisé également son congrès qui l’a porté à la tête du RHM le 03 janvier 2021.
Après une action en justice intentée par Alexandre Barro Chambrier à l’encontre de Michel Menga pour « troubles illicites », le tribunal de Libreville par le biais d’une ordonnance du juge des référés datant du 16 avril 2021, a tranché en faveur de ce dernier.
Sydney IVEMBI