Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans un message d’hommage a estimé que le journaliste franco-tunisien Béchir Ben Yahmed, fondateur du journal panafricain Jeune Afrique, décédé à 93 ans lundi du Covid 19 en France, était un grand journaliste, comme il n’y en a qu’une poignée par siècle.
« Béchir Ben Yahmed était un grand journaliste, comme il n’y en a qu’une poignée par siècle. Sa soif de connaissance et son intransigeance me marqueront à jamais », a écrit Ali Bongo sur son compte Facebook.
« Béchir Ben Yahmed était un amoureux de l’Afrique. Il en connaissait intimement chacun des pays, en respectait chacune des coutumes. Certes, il nous a quittés. Mais il n’est pas totalement parti. Son souvenir restera éternel » poursuivi le numéro un gabonais qui termine son message par le titre des éditoriaux du talentueux journaliste : c’est « ce que je crois ».
Incontournable dans les années 80 et 90, Jeune Afrique, fondé en 1060, subi les effets de la grave crise que traverse la presse mondiale. Ses parutions en version papier sont devenues anecdotiques. Mais sa version en ligne est l’une des presses les plus dynamiques de l’espace francophone.
Camille Boussoughou