Lambert Noël Matha, ministre de l’Intérieur durant la présentation de son projet de loi © Facebook Matha
Le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, auditionné mardi par les députés a expliqué que le projet de loi portant organisation de l’Etat civil en République Gabonaise qu’il soumet au parlement doit mettre un terme à la « situation intolérable » de plusieurs gabonais qui sont dans l’impossibilité d’établir leurs pièces d’identité nationale ou leurs passeports parce qu’ils ne peuvent pas fournir des actes de naissance authentiques.
« Le Projet de loi sur l’Etat civil doit pouvoir mettre un terme à la situation intolérable de plusieurs compatriotes qui sont dans l’impossibilité d’établir leurs pièces d’identité nationale ou leurs passeports du fait de ce qu’ils ne peuvent pas fournir des actes de naissance authentiques », a résumé le ministre sur son compte Facebook.
« Il modifie de façon fondamentale les modalités d’identification des personnes dans notre pays, en même temps qu’il va réduire de manière drastique les risques de falsification des documents d’État civil entre autres », a soutenu Lambert Noël Matha.
La semaine dernière, le ministre Matha avait déjà soutenu devant les sénateurs le projet de loi relatif au Numéro d’Identification Personnel (NIP).
Selon le ministre, ce second projet de loi fixe de manière définitive l’identification des personnes physiques sur le territoire gabonais. Une fois le projet de loi adopté, l’administration rendra disponible le NIP de chaque individu ce qui évitera de falsifier les actes de naissance et autres manœuvres frauduleuse.
Selon une étude en 2008 de la Direction générale du Bien-être, 11% des gabonais n’ont pas d’acte de naissance. L’étude ne prenait pas en compte les gabonais qui ont des faux actes de naissance pour avoir rectifié l’âge ou pour avoir obtenu ce document dans des circonstances non réglementaires.
Marie Dorothée