L’opposant philosophe Victor Mouang Mbading pense que le Gabon est parterre, il ne fonctionne pas comme une vraie démocratie © Archives Gabonactu.com
Libreville, 3 janvier (Gabonactu.com) – L’opposant Victor Mouang Mbading, invité le 31 décembre dernier à une réunion organisée à la chambre de commerce de Libreville par un collectif de 44 partis politiques de l’opposition qui exigent la mise à plat des institutions et la mise sur pied d’une constituante au Gabon, a tout simplement rebroussé chemin pour des raisons inconnues.
Le leader du Mouvement pour l’émancipation socialiste du peuple (MESP) a bel et bien fait le déplacement de la chambre de commerce de Libreville lundi dernier. Mais il n’a plus assisté à la réunion présidée par l’opposant Louis Gaston Mayila, l’initiateur du concept : « réconciliation nationale » pour sauver le Gabon dit-il en crise politique et sociale latentes.
Un boycott qui laisse entrevoir que le Dr Mouang Mbading n’est pas solidaire de la démarche prise par le collectif des 44 partis de l’opposition. Une opposition considérée comme modérée mais dont le ton devient de plus en plus tranché. Celle-ci appelle également à l’instauration d’une transition de 2 ans au Gabon, suite à l’absence prolongée du Président Ali Bongo.
Victime d’un AVC depuis le 24 octobre dernier, le chef de l’Etat poursuit sa convalescence à Rabat au Maroc, à l’abri des projecteurs. Le collectif des 44 partis de l’opposition condamne une éventuelle prise de pouvoir par la force et regrette la révision de l’article 13 de la constitution au « forceps » par la cour constitution qui y a introduit le concept « d’indisponibilité temporaire » du chef de l’Etat.
Antoine Relaxe